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© Correspondance : Shanda Tonme
- 07 avril 2022 12:34:05
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CAMEROUN :: Réaction du MPDR sur l’attaque de l’université de Bamenda par des assaillants :: CAMEROON
Après une succession d’assassinats ciblés contre les enseignants de divers rangs, grades et statuts, c’est l’université de Bamenda qui vient d’être l’objet d’une attaque lâche et criminelle par des terroristes aux motivations sinistres, loin des préoccupations quotidiennes des populations.
Le MPDR condamne fermement cette nouvelle incursion grave, cruelle et insensée dans une institution éducative, et en appelle à la conscience de tous pour la formation d’une barricade morale et éthique, contre la volonté de certains individus de tuer les outils d’émancipation des citoyens de demain.
Le MPDR rappelle sa position selon laquelle, rien ni aucune cause ne saurait justifier la violence exprimée avec des intentions explicites de crimes, de haines avérées, de destructions aveugles, de dislocations structurelles et de fractures envers les ressorts de la société.
Le MPDR renseigne que ces attaques portent un coup très sévère au moral des familles, dont la tranquillité et la confiance dans l’éducation sereine de leurs enfants est soumise à rude épreuve.
Le MPDR s’indigne avec une vigueur passionnée, au regard de la stratégie terroriste qui mêle cyniquement assassinats lâche des éducateurs et des apprenants, et invite les auteurs criminels, les acteurs directs et indirects, à y mettre fin sans autre forme de dilatoire ni demande quelconque.
Le MPDR lance un appel aux pouvoirs publics, pour redoubler de vigilance dans la protection des institutions éducatives en général ainsi que des enseignants martyrisés. Tout doit être mis en œuvre pour traquer et éradiquer ces terroristes à propos desquels, nous prenons la responsabilité de redire que leurs actes et leur idéologie, sont fondamentalement illégitimes et très éloignés des aspirations populaires.
Le MPDR reconnais et soutien, le droit des compatriotes, individuellement ou collectivement, à émettre des revendications pour l’amélioration de leur condition sociale et économiques, de présenter des demandes politiques, mais cela doit être fait sans violences ni haine, par le dialogue et dans le respect des institutions, fussent-elles contestées pour une raison ou pour une autre. Il n’y a pas deux républiques, et tous les actes de nature à détruire les fondements de l’Etat de droit et à semer l’anarchie, doivent être combattus avec la plus grande vigueur. Ces actes incluent également la corruption, le sectarisme et la discrimination à grande échelle./.
Yaoundé, le 5 Avril 2022
SHANDA TONME
Président, Médiateur Universel
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