Circulation plus fluide à Ndokoti
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L’expulsion des commerçants dans ce carrefour très fréquenté a amélioré la mobilité des personnes.

Il est 17h mercredi 17 juillet 2019 au carrefour Ndokoti à Douala. Les motos sont alignées le long du trottoir. Les taxis sont garés dans le parking derrière l’école des brasseries. Les vendeurs à la criée qui obstruaient le passage ont été délocalisés. Les stands de vente de vêtements qui bloquaient le trottoir ont été détruits. « La circulation est fluide et des piétons comme moi peuvent marcher sans se faire bousculer. Ce nettoyage est une bénédiction, enfin on peut circuler sans avoir peur de se faire soutirer », déclare Banidole Moussal, une jeune femme de passage dans ce carrefour.

Ce « nettoyage » du carrefour Ndokoti a été effectué par plusieurs unités des forces de maintien de l’ordre. « Trois brigades ont participé à cette organisation du carrefour. Le regroupement régional de la voie publique et de la circulation, le groupement mobile d’intervention N°2 et le commissariat du 11e », affirme Ambela Ze Stanislas, inspecteur de police. « Cela fait cinq jours que cette organisation a été mise en place au carrefour », poursuit-il. Pourtant, certains commerçants et motos-taximen continuent d’aller à l’encontre des mesures prises par les autorités de la ville. Le portail des camerounais de Belgique. « Pour l’instant nous sommes dans la phase préventive, éducative même à la limite, surtout pour les commerçants qui reviennent sans arrêt sur le trottoir malgré les menaces », confirme le policier Ambela Ze.

« Les amendes pour les multirécidivistes ne sont pas encore effectives. Il nous faut le feu vert de la Communauté urbaine de Douala pour en distribuer, nous ne l’avons pas encore reçu », poursuit-il. Certains commerçants du carrefour Ndokoti se plaignent de ne pas voir été recasés. « Il est vrai que l’ordre est bien mais cet ordre-là devrait être mieux organisé. On a chassé tout le monde mais nous ne savons pas où aller. Je vends de l’eau, je ne peux pas aller louer une boutique comme les autorités nous demandent de faire. Je suis obligé de revenir à l’endroit où ils m’ont chassé », explique Armand Fotsing, un commerçant.

« En nous demandant de partir, les autorités devraient nous indiquer un espace où vendre en toute tranquillité », poursuit-il. Pour d’autres, cette organisation est une aubaine pour leur activité. « Cela fait une semaine et trois jours que nous sommes dans le parking. Ce classement améliore la qualité du service et les recettes. En plus Il faut libérer la chaussée et c’est pour une bonne cause », affirme Roger Kamta, un taximan.

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