Honte: L'hôpital protestant d'Enongal ,symbole de la décrépitude de la santé au Cameroun
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Honte: L'hôpital protestant d'Enongal ,symbole de la décrépitude de la santé au Cameroun :: CAMEROON

L'hôpital protestant d'Enongal situé à quelques encablures de la ville d'Ebolowa, capitale régionale du Sud, des murs sont maculés de taches noires. Les eaux usées des égouts coulent dans certaines chambres d'hospitalisations abandonnées

Dans certains couloirs, la moisissure triomphe. Des petites plantes ressemblant à des fougères et du sissongho sortent désormais de conduits. Des fientes d'oiseaux parsèment certaines coursives à l'air libre. Parfois, les détritus s'amoncellent.

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Une visite dans les locaux permet de se rendre compte de l'état sinistre des lieux. L'hôpital était la plus grosse structure de la région du Sud.

Dans le service de pédiatrie, il faut se frayer un chemin parmi des vieux matelas et des herbes pour constater l'abandon de cet hôpital

L'enfilade décrépite ouvre sur des rangées de chambres dont plusieurs lits rouillés ne tiennent que grâce aux effets abandonnés par le personnel depuis des années

Une vague odeur d'urine émane des murs.

Vous avez dit abandon ? La question s’impose d’elle-même au regard de l’état de délabrement avancé de cet hôpital. Cet imposant hôpital construit dans les années 40, n'est plus que l'ombre de lui-même renvoyant aux calendes grecques le grand soupir nostalgique des populations du Sud Cameroun et de la sous-région de l'Afrique centrale

Malgré les travaux de réhabilitation lancés en 2006, celui-ci a fini par être noyé dans la broussaille au grand dam des reptiles et des odeurs pestilentielles.

"C'était devenu un enfer pour les agents de santé. Nous avons été débordés par la vétusté du matériel", explique un médecin qui y était encore poste jusqu'en 2003 avant de trouver mieux dit-il à Yaoundé dans une officine privée où les conditions de travail sont meilleures.

Aucune autorité administrative n'ose donner son avis sur l'abandon de cet hôpital

L’allure propre de cet hôpital on l’a devait aux missionnaires coopérants de par leur travail rigoureux. Pourquoi ont t-ils laissé la gestion aux locaux ?

Les populations sont au désarroi et  le ministère de la santé doit faire son travail.

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