Le communiqué de presse parvenu à notre Rédaction.

« Le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme porte à la connaissance du public que les informations circulant dans la presse et faisant état de ce que la Commission a proposé l’interdiction des termes « anglophones et francophones » au Cameroun sont fausses.

En effet, la commission a organisé, les 24 et 25 avril 2019 à l’hôtel Mont Febe de Yaoudé, un colloque placé sous le thème « Le multicultralisme camerounais à la croisée des chemins : entre tradition et modernité ». L'info claire et nette. Ce colloque, qui a connu la participation de plus de 20 experts en sciences sociales, avait pour objectif principal d’analyser et d’évaluer l’évolution du multiculralisme au Cameroun dans l’optique d’élaborer un plan stratégique national et un projet de loi sur le multiculturalisme camerounais.

A l’issue des travaux dudit colloque, les experts, qui étaient principalement des professeurs d’université, ont formulé 62 recommandations à l’intention de la commission dont l’une portant sur l’interdiction de l’utilisation des termes « anglophones et francophones » dans les discours officiels parce que ces termes ne reflètent pas une identité authentiquement camerounaise. Cette proposition n’a été ni étudiée ni adoptée lors d’une session de la Commission, encore moins soumise à l’appréciation du président de la République.

La Commission procédera, en temps opportun, à l’examen minutieux des 62 recommandations et adoptera de manière collégiale une position sur les avantages et les inconvénients d’une telle proposition.»

Yaoundé, le 3 mai 2019.
(é) Peter MAFANY MUSONGE