Sosucam : le stock de sucre atteint les 52 000 tonnes au mois de mars 2019
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Le directeur général adjoint en charge de la distribution et des relations institutionnelles, Samuel Libock Second de la société sucrière du Cameroun (Sosucam), a ainsi rassuré les clients (grandes entreprises et ménages), de la disponibilité du sésame, le 27 mars 2019, au cours des échanges avec la presse.

Samuel Second a expliqué comment l’entreprise s’organise-t-elle pour dépasser de loin, les chiffres de mars susévoqués. Il y a du sucre en quantité et en qualité. L’approvisionnement des réseaux de distribution aussi bien traditionnels que professionnels, dépassent même les prévisions de l’entreprise de début de campagne 2019, d’après les cadres. D’ici la fin de la campagne de production, et à ce rythme, la Sosucam va à coup sûr couvrir les deux-tiers de la demande nationale estimée à 200 000 tonnes par an. « Nous disposons effectivement de 52 000 tonnes de sucre dans les magasins (4) et entrepôts (3) de la Sosucam », a confirmé Jean-François Ntsama, directeur commercial et marketing de la société. Pour « monsieur commerce », c’est une garantie de couverture des différents marchés à l’approche des grands événements comme le ramadan et la fête de l’unité nationale. La responsabilité sociétale de la société ne souffre d’aucun manquement. L‘on n’y parle plus de pénurie. La mise à disponibilité des commandes des clients, dont le sucre est indispensable pour la production des biens, est une réalité. Il s’agit des sociétés brassicoles, des producteurs de yaourts, de biscuits, de jus naturels, que dire des vendeuses de beignets à la bouillie? « C’est une réussite du Cameroun. Il faut en être fier », se réjouit Samuel Second.

Du sucre dans l’air

Les filons d’air qui sortent des usines sont agréables aux narines. L’on y respire du sucre ! L’entreprise vit, mieux, rayonne ! Le chef service stockage, expédition et logistique de l’entreprise, Landry Eboulé, présente les magasins de l’usine de Mbandjock et de Nkoteng avec autorité. Les faits parlent d’eux-mêmes. Les sacs, des sachets, des cartons de sucre, en différents conditionnements, font le plein d’œuf des magasins. Un couloir d’un mètre et demi est crée entre les piles, juste pour permettre aux usagers de circuler. A cause du stock important, les magasins pourtant si grands, sont devenus si exigus. Dans les usines de Nkoteng et de Mbandjock, des containers de 40 pieds, qui vont acheminer 25 à 30 tonnes de sucre en destination des marchés, se sont garés. Des sacs circulent sur des bandes transporteuses jusqu’aux semi-remorques. Le travail à la main consiste uniquement à classer les sacs dans le véhicule. L’on réduit la quantité du stock juste pour le temps d’un chargement. « C’est comme ça tous les jours », renseigne un vigile, fier à son poste de travail.

Ces deux unités de production logées dans les communes des mêmes noms, appartenant au département de la Haute-Sanaga, région du centre-Cameroun, disposent respectivement de « 11 000 et de 38 000 tonnes en stock. Il est facile pour vous de vérifier », ordonne le directeur général adjoint, Samuel Second Libock. Outre les deux magasins des usines, les magasins de Douala et de Ngaoundéré en ce qui concerne les réseaux traditionnels de distribution, disposent chacun de 2000 et de 600 tonnes de sucre disponible. Ajoutés à ceux-ci, les entrepôts de Yaoundé (150 tonnes), de Douala (100 tonnes et de Ngaoundéré (150 tonnes) complètent le tableau des stocks des réseaux professionnels de distribution.

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