Lancement national de la Campagne agricole: Mbaïrobe honore Niat Njifenji
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Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (minader), a choisit le département d’origine du Président du Sénat, pour sonner le glas de la campagne agricole 2019. C’était au cours d’une cérémonie tenue le 15 mars en cours, à la place des fêtes de Bangangté, et où le digne fils du terroir a été sublimé.

« La campagne agricole a été lancée sous le signe de l’opérationnalisation de la révolution agricole telle que prônée par le Chef de l’Etat, S.E Paul Biya. Nous avons aujourd’hui lancé la campagne devant les agriculteurs motivés. Des semences certifiées et de bonne qualité ont été mises à leur disposition », a précisé Gabriel Mbaïrobe face à la presse. A en croire le du patron de l’agriculture, la révolution agricole est en marche au Cameroun et va atteindre d’ici peu, sa vitesse de croisière. Cela se matérialise dans les faits, par des actes concrets. « Nous leurs avons apporté des appuis tant au niveau des intrants agricoles que des équipements de mécanisation ». De la parole à l’acte, 6 jeunes entrepreneurs agricoles du Ndé ont reçu chacun un chèque d’un million 500 fcfa. Reste qu’il faut « leurs ouvrir les portes des marchés nationaux et régionaux à travers nos institutions support, continuer la construction des infrastructures communautaires telles que les magasins multifonctionnels, le désenclavement des bassins de production par l’ouverture ou par la réhabilitation des pistes agricoles déjà existantes ».

A terme, ces batteries de mesure vont-elles réduire les importations ? L’ouvrage « l’Afrique noire est mal partie », de René Dumont, ingénieur agronome, garde sa pertinence. « L’Afrique vit au rythme des saisons », déclarait-il dans son livre. Il faisait allusion à l’absence criarde des structures d’irrigation. A cet effet, le minader mise sur la construction des points d’eau pour l’alimentation des paysans, question de produire en toute saison. Dans la même veine des problèmes qui sont légions au Cameroun et en Afrique, il va falloir s’attaquer aux ravageurs qui dévastent les productions, résoudre l’épineuse problématique de perte post récolte. A cet effet, Gabriel Mbaïrobe préconise dans sa « touche personnelle », accompagner les producteurs non seulement par des personnels du minader, rompus à la tâche, bien plus au travers des projets et programmes gouvernementaux logés dans son département de compétence.

Au nom de Niat Njifenji, le grand producteur

S’exprimant en anglais, le ministre a rendu un hommage appuyé au Président du Sénat. Il a demandé un standing ovation au fils du Ndé, « le patriarche populaire, jaloux et fier de son peuple, l’arbre où la sagesse est en transe, le fidèle à Paul Biya », dixit Serge Djampou, élite du Ndé. Toute l’assistance s’est levée sans se faire prier, question de rendre hommage à la « deuxième personnalité de la République », réélue le 14 mars 2019 à la tête de la Chambre Haute du parlement. Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, le ministre délégué au minader, le gouverneur de la région de l’Ouest, le préfet du Ndé et autres invités de marques, ont ainsi célébré Niat Njifenji Marcel, représenté à l’occasion par son épouse.

Avant cette phase qualifiée d’ « ostentatoire », Monsieur Mbaïrobe s’est fait l’agréable devoir de visiter l’exploitation de Kafeng, appartenant à Marcel Niat, située à quelques encablures de Bangangté. Une visite qui a duré 1h30, guidée par Eric Niat et par Ludovic Kejupia, respectivement directeur et haut cadre de l’entreprise agricole. Le ministre y est allé, il a vu. Une exploitation où la diversification des spéculations est exemplaire. Des champs écoles où les futurs ingénieurs agronomes s’expérimentent. Une technopole agricole qui embauche plus de 300 personnels permanents et où les temporaires par jour ne se comptent pas. En pleine saison sèche, fraise, raisin, ananas, pastèque, tomate y sortent comme des champignons qui y poussent également. Un espace où le moteur des engins agricoles tourne dès le lever du soleil et s’arrête au crépuscule. Un complexe dont le seul souci du promoteur est de nourrir et de faire vivre des familles camerounaises, sans trop se fier au gain. « C’est le paradis sur terre », a lancé un haut cadre du minader.

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