Belgique- Cameroun - Elles ont refusé d'aller festoyer, elles ont refusé de réserver des tables dans les soirées gargantuesques, elles ont refusé de faire partie de celles qu'on appellent désormais les jouisseuses impotentes.

Elles, ce sont les femmes Bamendjou de Bruxelles, ces Amazones qui refusent la fatalité d'un régime de plomb et la lente confiscation des libertés.

Honneur à vous ! Vos dons à nos femmes, nos mères, nos sœurs, nos parents, nos enfants, m’ont édifié davantage sur le fait que les dames de fer sont des dames de cœur, d’abord

Quand demander les conditions de vies meilleures, les mains nues, l’arbre de la paix à la main comme les "Takumbeng" , devient un crime

Quand manifester pacifiquement vous expose aux balles des forces de l’ordre;

Quand un groupuscule de ténors mal aimés dévoile sa nature de myopie sociétale;

Avec vous, les femmes Bamendjou, avec votre geste, il ne s’agit pas de soutenir un homme ou une femme, un parti ou un groupe, mais de contribuer au bien être d'une partie de la population qui ne demande qu'à vivre décemment dans un pays où triomphera un jour les libertés. J’en suis convaincu.

Hotep à toutes ces femmes qui prennent des initiatives louables pour leur pays et qui s'engagent pour que le quotidien de leur semblable meurtris par un conflit dévastateur retrouvent la joie, celle de la femme qui se célèbre le 8 mars.

Ces femmes ont refusé de trôner sur des affiches des soirées dansantes. Elles ont refusé de siroter du champagne ce 8 mars, journée internationale de la femme. Oui, elles ont refusé d'adhérer dans le club de celles dont leurs faits d'arme et leur "m'as tu vu" se réduisent à essayer d'allumer un cigare jusqu'à s'en brûler les lèvres ou de galvauder les rues avec un derrière transpirant les couleurs d'une silhouette mal taillée dans un sous vêtement qui ne tient que du bout du fil.

Les femmes Bamendjou ont brisé les carillons du défaitisme et de l’égoïsme.

Elle font partie des femmes dignes, qui font mille efforts, très souvent dans l'anonymat pour donner du sens, du contenu et de la joie à celles et ceux qui, à plus 6000 km de l'autre côté de la mer ont abandonné leur maison, biens etc. pour aller vivre ailleurs où ils espèrent trouver la lumière, du fait d'un pouvoir sourd des aspirations d'un peuple.

Merci une fois de plus à vous, chères femmes

Avec votre chèque de 1500€ libellé au nom de la fondation Ayah Ayah pour nos femmes, mères, enfants, parents etc... qui se trouvent dans la forêt du NOSO ou en exil au Nigéria, vous avez permis par votre geste fort à contribuer à la recherche de la positivité nécessaire  à coup sur à entretenir la joie de vivre. C'est tout cela qui nous permet d'exister et de nous rendre utiles.

#Femmes Bamendjou Bigup à vous