Il prend le pouvoir de l’aménagement du territoire et de l’environnement dans la municipalité courant mars à octobre 2019.

« Le maire des jeunes », appellation contrôlée, monte d’un cran dans l’exécutif de la commune de Bangangté. Les nouvelles attributions à lui assignées par la loi n° 2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes, « lui font perdre le sommeil », confie son secrétaire particulier, rencontré dans son ancien bureau le 4 mars 2019. Selon son « Sp », Eric Niat prend l’ampleur de la mesure de l’immense tâche qui l‘attend. Il devra apporter sa touche aux questions d’hygiène et de salubrité, de la collecte et du tri des ordures, l’épineuse préoccupation de l’eau potable (« qu’il va continuer à donner ») et bien d’autres projets qui couvent dans son esprit.

Assistant délégué au sein du Comité contre le terrorisme et au sein du Conseil de sécurité sur les questions des conflits Africains à New-York (Etats unis), intense activité qui lui permet d’être à la représentation permanente du Cameroun aux Nations unies, Eric Niat a plusieurs cordes à son arc. C’est un riche CV, doublé de chef de plusieurs entreprises qui devient par reclassement, 3e adjoint au maire de Bangangté, au même titre que les 2e et 3e adjoints. Commune dont le témoin a été passé le 1er mars 2019 à Jonas Kouamouo. C’était au cours d’un conseil municipal de plein droit, après la nomination de l’ancien édile, au poste de ministre de l’Habitat et du Développement urbain du 4 janvier 2019, mais qui reste « conseillère municipale ». Pendant une moitié d’année, Eric Niat travaillera dans la continuité en collégialité avec l’équipe de l’exécutif. Selon la même loi, le 1er adjoint est en charge de l’action économique, le 2e, de l’action sociale, le 4e des questions de jeunesse. Il reste qu’ils soient officiellement installés

La bourde de l’année

La grande majorité de la population (7 sur 10, d’après un sondage), caressait le rêve de voir Eric Niat, chef de l’exécutif de 6 mois. Il en a décidé autrement. « Citoyens de la commune de Bangangté. Jeunes et acteurs du territoire ! Je ne suis pas candidat au poste de maire de Bangangté, pour l’élection de remplacement qui s’y déroule ce jour. J’ai décidé de me conserver pour poursuivre, avec vous, la réalisation des actions sociales et économiques multiformes pour augmenter la qualité de vie des populations, en particulier des jeunes. Ma vision est celle d’une commune encore plus rayonnante et plus solidaire et ensemble nous y parviendrons ! », l’a-t-il mentionné dans une mise au point la veille du conseil de plein droit. Toute chose qui au demeurant, fait encore de gorges chaudes à Bangangté. « Il a beau nous expliquer les raisons de son non déclaration de candidature, mais nous ne sommes pas d’accord avec lui. S’il l’a fait pour le bien du parti (Ndrl, Rdpc) nous attendons le retour de l’ascenseur », a déclaré Nzia Ismaël, président de sous-section de Feubath.