Cameroun, Livre Enoh Meyomesse: AKERE MUNA : RIEN N’EST PERDU, CE NE FUT QU’UNE BATAILLE …
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Cameroun, Livre Enoh Meyomesse: AKERE MUNA : RIEN N’EST PERDU, CE NE FUT QU’UNE BATAILLE … :: CAMEROON

Ce livre inaugure une série que nous avons intitulée « Les candidats de 2018 », et dans laquelle seront rappelés pour la postérité les projets politiques de ceux-ci. Elle sera utile aux journalistes, aux chercheurs, aux enseignants, tout comme au grand public.
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Nous avons connu Akéré Muna en 1966. Il arrivait du Cameroun Occidental. Il était inscrit au Lycée Bilingue d’Application, situé à l’époque en bas de l’Ecole Normale Supérieure à Yaoundé, au virage de la route qui débouche sur la sortie arrière de l’ENAM. Pour ce qui nous concerne nous étions inscrit au Lycée Leclerc où nous venions d’être admis sur concours en classe de 6ème. Les 6ème du Lycée Leclerc avaient été mélangés à ceux du naissant Lycée Bilingue d’Application qui provenaient tout droit du Cameroun Occidental, dans le même bâtiment à l’internat. Il s’agit de la longue bâtisse qui se situe derrière le château d’eau à Ngoaékelle à Yaoundé, et qui est utilisée actuellement par l’INJS.
Ces camarades « occidentaux » et nous avions rapidement sympathisé, malgré la barrière de la langue. Certains d’entre nous parlaient cependant le pidgin comme eux, et communiquaient ensemble dans cette langue. Les congénères d’Akere lui manifestaient beaucoup de respect, et nous disaient que son père était un « grand type » là-bas de l’autre côté du Mungo. Nous, nous ne le connaissions pas. Nous ne connaissions que John Ngu Foncha, dont nous avions vu le portrait dans le livre d’Instruction civique « J’aime mon pays le Cameroun » de Balla Benoît au programme à l’école primaire.
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Chapitre I
Pourquoi une « République nouvelle » ?

Les Républiques sont comme les êtres humains ; elles naissent, se mettent à grandir, atteignent leur apogée, puis se mettent à flétrir, à décliner, et finalement meurent. Elles ne sont pas immuables. Elles ont une vie, et il appartient aux personnel politique de chaque pays, et en l’occurrence celui du nôtre, de le comprendre (…). Notre République actuelle présente déjà de nombreux signes d’épuisement (…)
Toutefois, ce n’est pas une fatalité. C’est tout simplement un défi qu’il revient à la classe politique nationale de relever courageusement.
D’autres nations à travers le monde, confrontées à la même situation l’ont fait. Elles sont changé leurs institutions, ont conçu une nouvelle manière de conduire les affaires publiques, en un mot, elles ont bâti une République nouvelle (…)
L’Allemagne, au sortir de la « grande guerre », à savoir le conflit mondial de 1914-1918, s’est retrouvée confrontée à l’usure de son Etat et de sa République, conçue bien avant que le pays ne sombre dans la guerre. Le régime impérial qui la dirigeait s’était effondré. Sa classe politique l’a sans hésitation abolie. Elle en a conçu une toute nouvelle. Celle-ci a pris pour appellation République de Weimar, du nom de la ville où s’est réunie en février 1919 une Assemblée nationale dont les travaux ont abouti à la promulgation au mois d’août de la même année d'une Constitution pour l’Allemagne caractérisée par un régime fédéral.
La France, pays que connaissent bien les Camerounais et l’un de ceux qui ont colonisé le nôtre, a connu, dans un passé récent à deux reprises, la même situation. Elle s’est dotée à chacune des fois d’institutions nouvelles. Elle a envisagé, une République nouvelle pour aller de l’avant, conjurer la décadence du pays. Cela a permis à ce pays de se classer à ce jour au cinquième rang de ceux qui dirigent le monde. En plus, il est membre permanant du Conseil de Sécurité des Nations Unies (...)
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Chapitre III
Ce qu’Akere a proposé aux Camerounais

(…) Sur la forme de l’Etat, tout naturellement sa préférence se porte sur le fédéralisme, pour des raisons bien connues, au nombre desquelles une plus grande efficacité de l’Etat. Toutefois, de son point de vue, il importe de donner un contenu à ce fédéralisme, et pour cela, il lui semble nécessaire de réunir les Camerounais afin qu’ils élaborent ensemble ce contenu.(…)
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Akere s’insurge contre la « clochardisation » des enseignants au Cameroun à ce jour.
Jadis, curieusement au temps de la colonisation et au lendemain de celle-ci, ces derniers jouissaient d’un meilleur statut. Ils bénéficiaient, avec les religieux et le personnel soignant, d’une grande considération. Etre enseignant était un métier prestigieux. Mais aujourd’hui, c’est tout le contraire
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Table des matières

Introduction
Chapitre I :
Pourquoi une République nouvelle ?
Chapitre II :
Les raisons d’une candidature
Chapitre III :
Ce qu’Akere a proposé aux camerounais
Chapitre IV :
L’accueil qui en a été réservé
Chapitre V :
L’opposition n’est pas l’adversaire
Chapitre VI :
La violence et Akere

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