Cameroun :: Incendie de l’hôpital de Kumba: La Cndhl exige la capture des auteurs
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Le président de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (Cndhl) était face à la presse hier à Yaoundé. Chemuta Divine Banda qui a fermement condamné l’acte ignoble, « regrette que les mesures sécuritaires adéquates n’aient pas été prises pour protéger ce lieu (hôpital de district de Kumba, Ndlr) stratégique ».

Dans la nuit du 10 au 11 février 2019, l’hôpital de district de Kumba dans le département de la Meme (région du Sud-Ouest), a été incendié par de présumés séparatistes anglophones. Selon le bilan répandu, quatre morts (dont deux malades brulés vifs dans leurs lits), plusieurs blessés, ainsi que des infirmiers kidnappés.

Toute chose qui a conduit à la sortie du président de la Cndhl ce mardi 12 février à Yaoundé. Pour Chemuta Divine Banda, il est important que les forces de sécurité mettent la main sur les auteurs de ces actes de barbarie, et les montrent aux yeux de tous, « afin de leur demander s’ils sont encore humains lorsqu’ils se livrent à de telles cruautés ».

« La Cndhl condamne fermement cette violation grave du droit humanitaire ayant occasionné de nombreuses pertes en vies humaines et des dégâts matériels énormes ; souhaite vivement que l’enquête ouverte à la suite de ce crime contre l’humanité, conduise à mettre la main rapidement sur les suspects qui doivent répondre de leurs actes terroristes de façon exemplaire », peut-on lire dans le communiqué de presse signé du président de la Cndhl.

Chemuta Divine Banda s’est aussi insurgé contre cette attitude du gouvernement qui selon lui, consiste toujours à annoncer des enquêtes pour plusieurs crimes, mais dont on ne voit jamais les résultats. Le patron de la Cndhl a enfin appelé le chef de l’Etat Paul Biya à intervenir personnellement dans le cadre de la crise anglophone, afin d’y mettre un terme. « Cette crise-là est trop meurtrière. Il faut un cessez-le-feu », a-t-il scandé, avant de condamner les assassinats d’innocentes personnes civiles par de présumés séparatistes de l’Etat fantôme d’Ambazonie.

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