Cameroun, Crise anglophone: Un médecin tué par les forces de l'ordre dans la ville d'Ediki
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Samuel Njimogu, dentiste d'origine nigériane, résidant à Kumba, chef lieu du département de la Mémé dans la région du sud-ouest a été abattu à Ediki le 3 février dernier par des éléments de l'armée camerounaise, avons nous appris auprès des populations locales .

Approché dans la journée d’hier par le reporter de camer.be, la famille du défunt a également confirmé l'info en pointant un doigt accusateur sur les éléments des forces de l’ordre camerounaises.

Selon sa famille, il a été abattu dans sa voiture à Ediki alors qu'il rentrait chez lui à Kumba,

Alors qu'il revenait de Douala, d'où il était allé accompagner son épouse pour un voyage à l’étranger, il a été abattu dans sa voiture au niveau d’Ediki

Le Dr Samuel Njimogu au paravant travaillé à l’hôpital baptiste de Banso à Kumbo et au centre de santé baptiste Nkwen à Bamenda dans le nord-ouest du Cameroun.

Il était également chargé de cours à l'Institut universitaire Saint-Louis de Bamenda où il enseignait la thérapie dentaire.

Depuis plus de 2 ans, le Dr Samuel Njimogu officiait dans la ville de Kumba jusqu’au 3 février dernier , date de son assassinat.

Les autorités nigérianne par la voie de leur consul à Douala ont interpellé les autorités camerounaises sur les motifs de l'assassinat de leur compatriotes. Côté camerounais, les autorités n'ont pas encore réagi

Il faut souligner que les régions anglophones du Cameroun, des affrontements entre l'armée et des séparatistes, regroupés en groupes épars dans la forêt, s'y produisent depuis plusieurs mois quasiment tous les jours. Selon des sources concordantes, aux séparatistes armés se sont ajoutés des bandes armées de bandits et de pillards, qui rackettent les populations et les entreprises. Yaoundé, refuse le dialogue avec les séparatistes, qualifiés de «terroristes»,

Plus de 175 membres des forces de défense et sécurité camerounaises ont perdu la vie dans ce conflit, ainsi que plus de 400 civils, selon les ONG. Dans la zone, plus de 300.000 personnes ont fui les violences, pour la grande majorité en brousse et dans les grandes villes des régions voisines, et pour certaines au Nigeria voisin.

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