COMMENT LES MATHEMATIQUES ELECTORALES CONTREDISENT LES IDEOLOGUES DE L’OPPOSITION DE LA TERREUR
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Comme six mois avant la convocation du corps électoral, j’avais publié sur ma page Facebook que le candidat Paul Biya, s’il se présentait, allait emporter l’élection présidentielle de 2018 avec un score compris entre 70 et 80%, de la même manière, j’annonçais dans un article publié dans Camer.be dès le 1er Aout 2018 le scenario qui allait se passer après l’élection du 7 0ctobre 2018 en avertissant qu’un candidat de l’opposition allait s’auto proclamer vainqueur de l’élection pour inciter le peuple à aller dans la rue manifester contre un soi-disant hold-up électoral ! Et c’est ce qui s’est produit le 8 octobre au matin : Monsieur Maurice KAMTO s’est autoproclamé vainqueur de l’élection du 7 Octobre moins de 24 heures après la clôture du scrutin !

Cette auto proclamation m’apparaissait prématurée car à l’heure supposée où devait se tenir sa conférence de presse pour faire cette annonce jusqu’à l’heure de la conférence de presse proprement dite, il était matériellement IMPOSSIBLE que ce candidat ait, ne serait-ce que le quart des procès-verbaux des résultats pouvant le conduire à cette affirmation péremptoire. Les différentes commissions locales de vote ne pouvaient pas avoir acheminé tous les procès-verbaux dans toutes les Commissions Départementales de vote.

L’Arrondissement de Douala 5eme seul dans la Région du Littoral compte cinq cent bureaux de vote sur les 25.000 bureaux de vote que compte les 360 communes du Cameroun. Les bureaux de vote ayant fermé le 7 octobre 2018 à 18 heures, chaque bureau de vote a commencé les décomptes de voix de son bureau après 18h. Chaque bureau de vote compte 500 votants inscrits. Le décompte des voix va souvent de 20h à minuit pour certains bureaux et après chaque bureau Etablis ses procès-verbaux des résultats de son bureau qui sont rendus public dans ce bureau et les Procès-Verbaux acheminés à la Commission Départementale pour la centralisation de tous les Procès-verbaux ainsi que des fiches de résultats des différents bureaux de vote. Ainsi dans le seul Département du Wouri, les six Arrondissements, y compris l’Ile de MANOKA et l’Ile de DJEBALE, vont acheminer leurs procès-verbaux à la Commission Départementale. Ce n’est pas la nuit que les responsables vont prendre la pirogue pour acheminer leurs résultats à la Commission Départementale ! La Région du Littoral compte plusieurs Départements et donc plusieurs Commissions Départementales de supervision des votes, le Moungo, la Sanaga Maritime, le Nkam dont Kamto ne pouvait pas encore avoir les procès-verbaux à cette heure de sa conférence de presse.

Est-il possible donc que Monsieur Kamto en convoquant une conférence de presse à 10heures du matin ait eu en sa possession tous les procès-verbaux de la seule Région du Littoral ? J’en doute. Je ne parle même pas des Procès-verbaux de la Région du Centre, du Nord, de l’Extrême-Nord surtout accessible plus rapidement par avion tous les deux jours ! Je ne parle pas des Procès-Verbaux des zones rurales ne disposant pas d’électricité ni a fortiori de connexion internet.

La réponse est clairement NON, KAMTO ne pouvait pas MATERIELLEMENT être en possession du quart des procès-verbaux des 25.000 bureaux de vote d’autant plus que selon ELECAM, son parti politique, le MRC, n’avait pas de représentant dans cinq mille bureaux de vote !

Alors sur quelle base Monsieur KAMTO s’est-il autoproclamé vainqueur de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 ? Et pourquoi de nombreux intellectuels continuent, malgré cette évidence, de brandir un soi-disant hold-up électoral comme s’ils en étaient convaincus ? Réponse : parce qu’ils trompent le peuple pour l’inciter à la révolution, à la violence et au chaos à cause de leur haine contre Paul Biya !

Il faut s’interroger sérieusement sur cette stratégie du chaos que j’avais pourtant annoncé et dénoncé. Je m’attendais à ce qu’un candidat s’autoproclame vainqueur quelques jours après l’élection. Il est clair qu’en s’autoproclamant vainqueur de l’élection présidentielle du 7 Octobre 2018, Maurice Kamto espérait réunir une « masse critique », une masse populaire importante pour descendre dans les rues à l’effet de revendiquer sa « victoire volée ». Mal lui en a pris car le peuple mature n’a pas mordu à l’hameçon de la déstabilisation du Cameroun.

Mais cette stratégie de la « masse critique » en vue de la prise du pouvoir politique par la force au prétexte mensonger de la fraude électorale date depuis l’élection de 1992 et les idéologues de la violence se sont presque tous retrouvés autour du professeur Maurice Kamto pour revendiquer avec lui le « hold-up électoral ».

Lorsque Maurice Kamto, dans une interview au journal français Libération, appelle, à mots à peine couverts, l’Union Européenne et la France à venir intervenir au Cameroun, soit disant pour protéger leurs intérêts, sauver le peuple camerounais et leur assure, du même coup des nombreuses ressources minières dont le Cameroun dispose dans son sous-sol, il ne fait pas autre chose qu’ourdir la déstabilisation du Cameroun par les puissances étrangères.

A ce stade deux questions me turlupinent :

* La lettre de soutien du Bâtonnier YONDO Black MADENGUE et le retour en activité des anciens combattants des années 90 que sont les DJEUKAM TCHAMENI, les Albert DZOGANG etc.

* L’adhésion suspecte et facile de certains compatriotes de l’opposition à un soi-disant hold-up électoral.

Quelques jours après l’auto proclamation du Professeur Maurice Kamto comme vainqueur de l’élection présidentielle du 7 octobre, le Bâtonnier YONDO Black publiera un pamphlet en soutien à la victoire de ce dernier. Des soutiens à la victoire de Maurice Kamto se multiplieront parmi les anciens opposants des années de braise : Djeukam Tchameni avait été emprisonné ainsi que le Bâtonnier YONDO Black dans ces années 90. EKANE Anicet et Henriette EKWE aussi. Albert Dzogang, ancien député RDPC, était devenu un virulent opposant du régime et candidat à l’élection présidentielle de 1997, 2004 et 2011.

Il est clair que l’équipe de l’opposition des années de braise 1990 s’est réunie autour de la curieuse revendication de l’autoproclamée victoire de KAMTO, lui-même étant un ancien de

la cuvée de 1990 puisqu’il était le Directeur de Campagne de Ni John FRU NDI lors de l’élection présidentielle de 1992 ! Voilà donc les idéologues de l’opposition de la terreur qui trompent le peuple depuis 1990 et lui font croire que Paul Biya est invincible et qu’il faut arracher le pouvoir. Alors qu’il suffit de convaincre le peuple à s’inscrire sur les listes électorales pour aller voter le changement qu’ils réclament. Mais si le peuple ne s’inscrit pas c’est bien parce qu’il trouve son compte dans ce régime car ceux qui peignent le Cameroun en noir sont quelques paresseux qui ne travaillent pas dans un paradis terrestre encore vierge comme le Cameroun.

En effet la levée de bouclier de ces idéologues de la terreur est incompréhensible pour un esprit libre et cartésien, pour moi dont les résultats, au regard de la science politique électorale que j’avais convoquée, ne pouvaient en aucune manière être favorables à l’opposition, surtout dispersée, et au regard de son maigre Capital Politique. Il s’agit en fait d’un complot électoral qui prend sa source depuis les années 90 : Le candidat Ni John FRU NDI n’avait pas gagné l’élection présidentielle de 1992 comme on nous l’a toujours affirmé, mais les Auteurs du plus grand mensonge de la République cherchent la prise de pouvoir, non pas par les urnes, mais par la rue!

Depuis 1992, l’opposition de la terreur, incapable de mobiliser les électeurs pour les faire inscrire sur les listes électorales dans la perspective de pouvoir gagner les prochaines élections, ment effrontément au peuple en lui faisant croire que le candidat Paul Biya ne gagne que par la fraude. Toute chose qui est démentie par la science politique. En effet les Mathématiques Electorales confirment de manière indiscutable et irréfutable, au regard du Capital Electoral du RDPC, que le candidat Paul Biya gagnerait sans bavure uniquement avec les responsables de son parti, car l’ensemble des présidents des Comité de base de son parti, des présidents de sous-section et des présidents des Sections avec leur bureau constitue un Capital Electorale sûre avec lequel il est assuré d’avoir le minimum de 51% de suffrage pour gagner de manière incontestable. Il est donc vain de tromper une partie du peuple prête à croire à une « fraude imaginaire » et imaginée par l’opposition pour masquer son incapacité.

La formule mathématique pour gagner demeure invariablement la même : Quel que soit C.E le Capital Electoral supérieure ou égal à la moitié du Nombre des personnes Inscrites, la Victoire à l’élection sera toujours assurée.

Capital Electoral ou C.E = Nombre de Militants par Commune X Nombre Total des (360) Communes : CE = NMC x NTC

Victoire= Nombre d’Inscrits – Capital Electoral ou encore V= NI-CE (en abrégé Vnice)

Illustration de la Formule du Vnice au regard des Mathématiques électorales :

Quel est le Capital Electoral des principaux candidats en application partielle de la théorie du Capital Politique de Pierre BOURDIEU ?

Le Candidat Paul Biya et le RDPC ainsi que ses Alliés :

* 8.685 Conseillers Municipaux + 303 Maires + 748 Maires Adjoints + 148 Députés + 148 Députés suppléants + 93 Sénateurs + 93 Sénateurs adjoints + 300 Membres du Comité Central + Tous les Responsables des Bureaux des Comités de Base dans 360 Arrondissements + Tous les Responsables des Bureaux des Sous-Sections + tous les Responsables des Bureaux des Sections Départementales + Tous les Membres du Gouvernement et Assimilés + Tous les Ambassadeurs + les responsables de l’OFRDPC + les Responsables de l’OJRDPC+ JACHABY + PRESBY + CERAC + Fondation Chantal Biya etc. = au Total une évaluation de près de 3.500.000 électeurs disposant des cartes électorales et ayant le plus grand intérêt à voter le candidat Paul Biya. Le Rdpc contrôle ainsi sans partage 330 Communes sur 360.

* Les partis politiques Alliés : UNDP 15 Maires et de nombreux conseillers municipaux + UPC 7 Maires et de nombreux Conseillers Municipaux + MDR 5 Maires et de nombreux conseillers Municipaux + FNSC Issa Tchiroma ayant des Sénateurs, Députés et Conseillers Municipaux + PADDEC aves ses Conseillers Municipaux, son Capital Moral prestigieux, son Capital Symbolique donc ainsi que son importante base électorale + G20 des vingt partis d’opposition et leur bureau politique respectif.

* Le Capital moral que constitue la Force de l’Expérience face a l’amateurisme redoute chez ses adversaires.

Le Candidat du MRC :

* 0 Maire, 19 Conseillers Municipaux essentiellement dans les Arrondissements de Douala 5eme, Douala 4eme, Douala 3eme + 1 Député soit au Total 20 élus dans 5 Communes. Le MRC est donc absent dans 355 Communes sur les 360 Communes du Cameroun et a eu des Représentants dans moins de 5000 milles bureaux de vote sur les 25.000 bureaux de votes de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. C’est-à-dire que le MRC n’a pas pu avoir 25.000 militants volontaires pour le représenter dans les 25.000 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national.

* Le Capital moral comme Professeur Agrégé de Droit public, Avocat international ayant plaidé à la Cour International de justice dans deux dossiers.

Aucun parmi les autres candidats de l’opposition n’a réussi à constituer une coalition avec d’autres forces politiques en dehors de celle tardive d’Akere Muna avec Maurice Kamto.

Le nombre d’électeurs inscrits sur les registres d’Elecam étant grosso modo de 6.600.000 personnes, V= 6.600.000 – 3.500.000= 3.100.000

3.100.000 est donc le nombre d’électeurs que les autres candidats devront en principe se partager selon leur propre Capital Politique. Au regard de cette formule Mathématique Electorale la Victoire du RDPC ne souffre d’aucun doute même si l’Opposition s’était Unie.

Il ne suffit pas de remplir un petit stade Cicam ou une place du marché avec 5000 badauds pour prétendre avoir gagné une élection. Pour avoir 1% il faut remplir le stade omnisport avec 65000 électeurs disposant de leur carte électorale et donc de multiplier 5000 par 13 pour avoir 1%. En effet le corps électoral étant de 6.500.000 électeurs inscrits, 1% est égale à 6.500.000 sur 100. C’est arithmétique, c’est sans bavure, il ne faut pas tromper le peuple et l4’entrainer dans une aventure périlleuse.

Maurice KAMTO a changé la revendication de la « victoire volée » par le même slogan en anglais : « hold-up électoral » ! C’est le même scenario qu’en 1992 qui se poursuit aujourd’hui, avec les mêmes acteurs. Tous sont des bonimenteurs du chaos et des manipulateurs du peuple qu’ils trompent et abusent.

La prétendue fraude électorale dont parle notre opposition depuis 1992 est un mensonge construit patiemment pour tromper le peuple et lui faire croire que le président est illégitime pour l’inciter à la révolte et à la prise du pouvoir par la force.

En définitive, ces gens qui crient au hold-up électoral sont en fait ceux qui veulent faire le hold-up électoral contre la victoire éclatante et sans bavure du Président Paul Biya, en comptant sur une intervention étrangère ! Un peu comme le voleur qui est le premier à crier O Voleur !

Maître Momo Jean de Dieu

Kinshasa le 23 décembre 2018

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