Dix projets de camerounais qui ont quitté le territoire français, seront financés en 2019
CAMEROUN :: SOCIETE

Dix projets de camerounais qui ont quitté le territoire français, seront financés en 2019 :: CAMEROON

Ces créateurs de richesse (4 femmes et 6 hommes), ont présenté leurs business plans, le 25 janvier 2019 à la résidence de France, sise au quartier Olézoa à Yaoundé.

Le comité de sélection de microprojets économiques de réinsertion a disposé de 50 minutes pour écouter les 10 candidats. S.E Gilles Thibault, ambassadeur de France au Cameroun, Didier Leschi directeur général de l’OFII (Office français de l’Immigration et de l’Intégration, sous tutelle du ministère de l’intérieur), et les experts camerounais en montage de projets, ont « attentivement suivi des exposés », a avoué un membre du comité de la partie camerounaise.

Cinq minutes étaient le temps imparti pour convaincre. A tour de rôle, ces jeunes loups aux dents longues sont allés à la chasse, chacun dans un huis-clos. A la fin de l’épreuve, nombre d’entre eux se sont targués de n’avoir pas tremblés, ont argué qu’ils maitrisent leur élément. Seulement, « le temps ne m’a pas permis d’explorer les détails de mon projet. », a reconnu Steve Mbakop, potentiel bénéficiaire. Tout comme Steve, Léa du « café littéraire, entend former des camerounais à bien parler et écrire l’anglais. Cela se fera dans un cadre de restauration et de manière ludique ». La jeune Léa dit l’avoir expérimenté en France avec succès.

« L’exercice d’aujourd’hui n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau c’est la présence du directeur général de l‘Ofii », qui est parti de Paris pour assister aux présentations. « Nous organisons ces rencontres 2 fois par an. Ce sont des camerounais qui ont souhaité rentrer avec des expériences diverses à partager. Ce que fait la France, c’est de les aider » à s’installer à leurs propres comptes, a précisé l’ambassadeur de la France au Cameroun, au cours d’un déjeuner de presse.

A quelle sauce seront-ils mangés ?

Des projets présentés devraient respecter plusieurs critères de sélection, dont « le plus important étant la fiabilité. C’est pourquoi nous travaillons avec des opérateurs camerounais, comme le Fonds national de l’Emploi (FNE), le Conseil interprofessionnel de Cacao et du Café (Cicc) et les cabinets privés compétents en la matière, qui accompagnent le processus. Ces projets doivent être viables sur de longues durées et capables de développer de l‘emploi pour des jeunes vivant au Cameroun ».

Selon Didier Leschi, 2 choses motivent la France à s’illustrer: « la demande des étudiants en fin d’études qui ont acquis des compétences dans divers domaines, des personnes qui n’ont pas réussi leur parcours migratoires ». Le directeur général de l’Ofii renseigne en outre que l’aide à la réinsertion par la création d’entreprise, mise en œuvre au Cameroun depuis 2012, a déjà mobilisé plus de 530 millions Fcfa, a jusqu’ici financé une centaine de projets, qui ont généré en date, plus de 200 emplois.

Des projets retenus sont du secteur primaire, donc de la production des biens à l’état naturel, du secteur secondaire pour des biens à l‘état transformé et du secteur tertiaire, s’agissant des services dans le domaine de l’ingénierie, de la littérature et de la formation entre autres.

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo