Le président de la CAF a fait une déclaration, suite au retrait de l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun.

« Mesdames et Monsieur Bonsoir. Comme vous le voyez, le temps est vraiment aujourd’hui très long pour nous pour pouvoir décider de ce qui est bien pour le football africain. Il y a qu’une seule chose : préserver les intérêts du football africain et surtout garder ce que nous avons toujours pris comme disposition pour la gestion du football africain .Le football en africain est différent parce que ça dépend de nos gouvernements pour le faire fonctionner.

On a analysé la situation. Il y avait plusieurs visites d’inspection au Cameroun. C’est pour encourager le Cameroun et les soutenir en conseils que la CAF a entrepris ces différents déplacements. Et même pour la première fois, la CAF a organisé une réunion de la commission surplace dans le pays hôte de la compétition. Nous reconnaissons qu’ils ont fait beaucoup d’efforts, c’est pour ça que c’est compliqué. De l’autre côté, il y a un défi et un challenge que la nouvelle gouvernance de la CAF a mis en place : de préserver surtout l’intérêt de nos acteurs, surtout les joueurs. Je ne sais pas si ça existe des statistiques sur la participation des joueurs à la CAN où beaucoup ont été blessés où certains ont dû stopper leur carrière très tôt pour de raisons diverses, surtout pour des raisons de conditions d’organisation.

Aujourd’hui face à tous ces rapports que nous avons reçus et en analysant aussi les évolutions faites, nous avons décidé de retirer la CAN 2019 au Cameroun. Mais devant ça la CAF prend un engagement de soutenir le Cameroun, de donner du temps au Cameroun pour qu’il puisse bien préparer une CAN.

Automatiquement ça a une incidence ou un impact sur l’autre CAN. Devant cela, nous allons recruter dans les meilleurs délais un cabinet pour préparer un cahier de charge pour un appel d’offre afin de déterminer le pays qui organisera cette CAN 2019. On sait qu’il n’en aura pas beaucoup. On va laisser le soin à ce cabinet d’évaluer de faire des visites chez les candidats retenus. Et avant la fin de l’année, fixer comme un objectif de faire ressortir le pays organisateur. Et sans interrompre les discussions de travail que le Cameroun va effectuer sur la préparation de la CAN et même la Côte d’ivoire aussi. Voilà donc la décision que nous avons prise, en tenant compte de la jeunesse africaine, de nos gouvernements sur leurs investissements et sur le foot.

Quand vous dit que ce retrait aura une incidence sur la prochaine CAN, est-ce que ça veut dire que le Cameroun pourra prendre la CAN en 2021 ?

On en a discuté et les deux missions qu’on a faites étaient au Cameroun. Il y a eu des évolutions palpables des travaux au Cameroun.

La Côte d’ivoire, on en a déjà fait. On a discuté de ces deux CAN qui vont être décalées. Nous ne pouvons pas ne pas prendre en compte les efforts de nos gouvernements. »