Incontestablement, l’une des marques de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 restera la présence de 03 compétiteurs de moins de 40 ans sur les 09.

Une situation qui peut sembler factuelle et aller de soi. Pourtant, il faut aller chercher une explication importante dans les effets induits du leadership politique impulsé par Serge Espoir MATOMBA. En réalité ce jeune développe depuis 2008 un leadership ayant pour socle le mot "SERVIR" dont chacune des lettres détermine un pan et le tout forme, dans un élan progressif, le sens de sa démarche.

Le S renvoie au signalement de l’avenir. Serge Espoir MATOMBA, après avoir expérimenté la difficulté qu’éprouvaient amis, parents et autres connaissances dont il avait consentit d’accompagner dans l’entreprenariat, se résolue de concert avec d’autres jeunes, d’attaquer le mal à la racine : la rupture à partir de la construction d’une société rénovée. Se convainquant que le problème de la société camerounaise réside dans le profil d’homme et que celui-ci doit s’entendre comme une fin et non un moyen, l’idéologie sociale-démocrate s’imposa à sa démarche. Le Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (PURS) naquit servant d’outil pour porter et opérationnaliser cet idéal de développement dont l’aboutissement est l’exercice des fonctions politiques y compris la plus suprême. La rénovation du Cameroun passe donc ici par la conception de l’homme comme une fin en soi. C’est bien ce qui explique le choix de la refondation de la politique d’éducation comme socle de développement du Cameroun proposé dans le projet de société du PURS.
Le E correspond à l’engagement des personnes et le souci de les faire grandir. Après la vision tracée, Serge Espoir MATOMBA a entamé la communication de celle-ci auprès des camerounais notamment des jeunes. Il a alors 30 ans lors que la reconnaissance légale du PURS intervient le 14 mai 2010. Le paysage politique camerounais est plutôt habitué aux visages de leaders politiques reflétant des âges à partir de 45 ans. Nombreux sont ces leaders politiques qui le regardaient de haut et ne lui donnaient pas quelques mois pour disparaître. C’est avec courage qu’il fera parler de l’existence de l’outil de sa vision à travers des actions d’inscription sur les listes électorales, de participations aux débats dans les médias, de travaux d’intérêt général et de l’expression de l’empathie pour les souffrances de son environnement. Les premiers signes de cet engagement de jeune se font ressentir lors de la présidentielle de 2011 où le PURS a investi le plus jeune candidat recalé en la personne de Patrick SAPAK. Si 2011 s’est fait capricieux, 2013 s’est montré plus favorable avec obtention de l’une des conditions importantes pour présenter un candidat à la présidentielle de 2018. Après les élections de 2011 de nombreux jeunes ont commencé à s’investir dans la politique ce qui a abouti à une flambée de candidats jeunes aux élections locales de 2013.

La lettre R signifie réinventer sans cesse. Aujourd’hui encore Serge Espoir MATOMBA est l’un des acteurs politiques qui ont l’ADN de l’innovation. La rénovation de la communication politique Web, la modernisation de la campagne électorale avec le branding d’un bus la signature historique d’une alliance politique et syndicale entre le PURS et ENTENTE sont autant d’indicateurs de l’esprit de l’innovation chez Serge Espoir MATOMBA. Depuis juillet 2017 il est promoteur du concept 300 maires et 100 députés pour les acteurs du développement et du changement lors des prochaines consultations locales. Il a réussi à intégrer le concept de mutualisation dans le discours politique au Cameroun. Ecolier permanent, Serge Espoir MATOMBA exploite les apprentissages pour se renouveler et innover sans cesse.

La lettre V indique, la valorisation des résultats et les relations. Après la publication des résultats par le Conseil Constitutionnel de l’élection présidentielle de 2018, Serge Espoir MATOMBA a signifié que le plus important dans une action à laquelle l’on est impliqué, n’est pas le résultat qui dépend de plusieurs facteurs exogènes, mais bien le sentiment que l’on a du travail accompli. Chez Serge Espoir MATOMBA, chaque résultat a un enseignement qui mérite capitalisation. C’est bien la résilience qu’on observe chez les militants du PURS qui sont repartis immédiatement au travail pour les prochaine conquêtes électorales. Sur le plan de la valorisation des relations, il y encore quelque jours Serge Espoir MATOMBA a été le seul leader politique, dès le lendemain de son incarcération, à aller rendre visite à la journaliste MIMI MEFO à la prison de New-Bell à Douala et représentait ainsi la partie visible de l’Iceberg du lobbying qu’il a effectué pour sa libération heureuse. Comme pour cette journaliste, Serge Espoir MATOMBA a toujours été aux côtés des opprimés, soutenu les nécessiteux et accompagner les initiatives ambitieuses. C’est un leader qui touche le cœur par sa proximité et sa simplicité alors même qu’il a tout pour être hautain notamment dans un environnement de crise de personnalité quasi généralisée. De nombreux leaders jeunes aujourd’hui adoptent cette façon de faire la politique qui trahi finalement l’idée de dignité qui sous-tend le cri des peuple camerounais.

Le I est, incarner les valeurs. Serge Espoir MATOMBA est un homme de valeur et qui sait se distancer des éléments ou attitudes qui manquent d’éthique. C’est ainsi qu’on l’a vu se rétracter d’une démarche de mutualisation avec un des candidats à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 dès lors que celui-ci est apparu être entaché de soupçon de manipulation et de corruption. La justice, l’honneur et l’intégrité, la solidarité, la liberté, l’interdépendance, la tolérance, le respect des compétences et l’honnêteté intellectuelle sont autant de valeurs qu’il incarne et défend sur pour chaque moment de sa vie politique. Ce sont ces valeurs qui expliquent la réserve que l’on observe dans toutes les attaques sur sa personne. Pour lui, celles-ci ne sont rien d’autre que le reflet de ce que son action n’est pas encore comprise de tout le monde. Ces attitudes lui vaut d’être pris en exemple par de nombreux jeunes qui aspire ou font la politique ici et ailleurs. Les réponses de plus en plus importantes aux appels du concept 300 maires et 100 députés trahissent cette réalité.

Le R signifie Réfléchit toujours. Serge Espoir MATOMBA est un leader bien conscient de ce qu’il ne peut tout connaître, c’est pourquoi il écoute beaucoup, consulte tout autant et privilégie le consensus dans son processus de prise de décision. Il demande aux jeunes de rester toujours songeurs avec des interrogations qui bousculent l’esprit.
Ce sont ces piliers qui guident le leadership politique de MATOMBA et a permis aujourd’hui qu’il force l’admiration de tous les acteurs politiques. Personne ne peut contester que ce courage et cette témérité n’ont pas contribué au renouvellement des visages politiques aujourd’hui avec en prime de plus en plus de jeunes qui ont ingurgité l’idée de prendre leur destin en main. Les perspectives de candidatures pour les élections locales de 2019 font voir un engouement certains chez les jeunes dont l’inspirateur est bien celui qui à 28 ans décidé de revenir au Cameroun pour se battre pour le changement par la construction de la rénovation. Comme il aime le marteler aux jeunes, seul le travail est l’arme qui imposera la pertinence de la jeunesse dans la construction du Cameroun. Chez Serge Espoir MATOMBA, la jeunesse est un atout et non un argument. Surtout que de plus en plus d’acteurs majeurs comprennent et confessent l’indispensable nécessité de faire confiance à la jeunesse travailleuse.

Si un jour les mémoires veulent diviser sur l’apport de Serge Espoir MATOMBA dans le leadership politique jeune après le retour du multipartisme au Cameroun, l’histoire l’histoire saura réconcilier les consciences à ce sujet.