Le dédouanement se fera de façon manuelle et de façon électronique, le temps que tous les importateurs s’arriment à la dématérialisation.

Pour résoudre les soucis techniques au niveau de l’attachement électronique de pièces jointes de la déclaration d’importation, à l’origine d’une grogne annoncée d’opérateurs de la place portuaire, une rencontre a eu lieu lundi dernier 19 novembre au port de Douala. Elle a réuni le directeur général des Douanes, Edwin Fongod Nuvaga, les responsables du Guichet unique, de la Société générale de Surveillance (Sgs) et d’autres acteurs.

L’échange, prescrit par le ministre des Finances, avait pour but d’apporter des solutions aux soucis susmentionnés. Certains opérateurs avaient du mal à s’arrimer à la décision du Guichet unique du Commerce extérieur (Guce), d’automatiser à 100% le dédouanement des véhicules d’occasion au port de Douala. Comme solution, il a été décidé de faire cohabiter, jusqu’au 31 décembre 2018, deux systèmes : le semi-électronique et l’électronique. Les opérateurs n’ayant pas de souci avec le système totalement électronique (100% dématérialisation) vont poursuivre leurs opérations de cette manière. Les autres ont donc un sursis, et une « Task force » va s’occuper de dossiers, 212 en tout, qui avaient connu des blocages du fait du changement de système.

Dès l’après-midi de lundi, les importateurs de véhicules d’occasion pouvaient se rendre au Guichet unique ou à la SGS pour que, de façon manuelle, leurs dossiers soient traités. Toutefois, Edwin Fongod Nuvaga a demandé à l’opérateur et au Guichet unique de renforcer la sensibilisation, la formation et l’accompagnement des différents opérateurs pendant cette phase de transition. L'info claire et nette. « Nous pensons que c’est une période essentielle pour s’arrimer au nouveau système de dédouanement des véhicules d’occasion », a précisé le Dg des Douanes. Il a donc annoncé que cette phase court jusqu’ au 31 décembre 2018, et qu’à partir du 1er janvier 2019 ce sera du 100% dématérialisé.