Un Avocat du MRC dénonce le tribalisme et la culture de haine devant le conseil constitutionnel
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Au cours de l'audience de ce jour au Conseil constitutionnel du Cameroun, Me MBEM, Avocat au barreau du Cameroun, n'a pas lésiné sur les moyen pour dénoncer en mondovision la parole haineuse de plusieurs Camerounais qui indexent les " Anglo - Bami ".

Selon ce conseil du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun), le pouvoir au Cameroun n'appartient à aucune ethnie.

Ce qui nous unit aujourd’hui ajoute t-il, c’est le combat pour plus de démocratie. C’est la lutte contre l’injustice sociale qui perdure, hélas, au Cameroun. S'adonner à cette pratique honteuse, c’est voter contre le changement et le développement.

C’est en effet ce mercredi 17 octobre que le Conseil constitutionnel, seule institution habilitée à publier les résultats définitifs d’une élection présidentielle devrait rendre son verdict sur les deux requêtes qui restent sur sa table.

Pour rappel, dans la journée d'hier, le président du Conseil constitutionnel Clément Atangana et les autres membres de cette institution ont rejeté 16 des 18 recours. Parmi ces requêtes, celle de Maurice Kamto.

Examiné en premier, le dossier relatif à la qualité des membres du Conseil constitutionnel de Maurice Kamto a été déclaré “irrecevable”, parce que Kamto n’est “pas habilité” à demander la récusation du Conseil, d’après Clément Atangana.

Le recours de Cabral Libii relatif à l'annulation totale de l'élection présidentielle a été jugée irrecevable par la Cour constitutionnelle avait déclaré Clément Atangana, président du conseil constitutionnel. Les motifs étant entre autres, le dépôt tardif, après 73h alors que la loi donnait juste 72h.

Concernant la requête sur la suspension du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, au pouvoir) pendant au moins 25 ans de toutes activités politiques, formulée par Bertin Kisob le Conseil Constitutionnel se dit incompétent. Cette requête est du ressort du ministère de l'Administration territoriale.

La requête de Bertin Kisop a été jugée irrecevable. Le requérant n'était pas candidat à l'élection présidentielle

Va-t-on ainsi invalider totalement ou partiellement le scrutin ? Les membres nommés tous par le président Biya pourront-ils s'inspirer de la Cour suprême kényane qui avaient annulé en août 2017 la présidentielle remportée selon la Commission électorale par le président sortant Kenyatta ? Questions à plusieurs inconnues.

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