Pour le ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee), la politique du président de la République en la matière, aura contribué de façon remarquable, à une plus grande offre en eau potable à travers le pays.

L’élection présidentielle du 07 octobre 2018, oblige tous les candidats à la magistrature suprême, à présenter leur programme et projet de société aux électeurs. Mais pour Paul Biya le chef de l’Etat sortant et candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), en addition de cela, il est question de présenter le bilan. D’où ce rapport du Minee dont Camer.be se fait l’écho de vous en faire un article synthétique, sur notamment, les deux principales villes du pays : Yaoundé et Douala.

Ainsi, pour ce qui est du septennat débuté en 2011, le rapport du ministère dirigé par Gaston Eloundou Essomba nous fait remarquer des avancées significatives, avec une capacité de production augmentée de 498 936 à 731 080 m3/jour (progression de 31%) ; 1 620 000 mètres linéaires de conduits de distribution posés (progression de 23,79%). Toute chose qui à en croire le rapport, est à la base des 155 984 nouveaux abonnés enregistrés dans le secteur eau potable ; soit une progression de 31,56% du portefeuille des clients.

Pour ce qui est des zones rurales, l’on compte 2000 forages manuels construits par les pouvoirs publics, durant le septennat de Paul Biya.

Douala

Pour ce qui est de Douala la capitale économique du Cameroun, il est à noter, la construction de la station de production de Yato 2. Œuvre qui concourt à hauteur de 100 000 m3 d’eau /jour. Autre ouvrage, la construction de la station de production de Yato 2, avec une production supplémentaire de 100 000 m3/jour. Douala a aussi bénéficié de trois nouveaux châteaux (Logbessou, 3 000 m3 ; Nyalla 3 000 m3, et Koumassi 1 000 m3). L’on note aussi 40 000 mètres linéaires de canalisation, 11 forages d’exploitation, dont la production cumulée, permet d’injecter dans le réservoir, 30 000 m3/Jour. Des initiatives sont prévues pour pallier le déficit en eau potable de la ville de Douala, à l’horizon 2035. Projets qui apporteraient alors 300 000 à 400 000 m3/jour, et ce, à partir des cours d’eau que sont la Dibamba (Massoumbou) et le Wouri.

Yaoundé Au titre du septennat qui s’achève, la ville froide et chaude, a vu la station de production d’eau d’Akomnyada, s’étendre, pour 85 000 m3 supplémentaires

/jour, pour une augmentation de 70 %. La station de la rivière Mefou, d’une capacité de 50 000m3/jour a été réhabilitée, tandis que le réseau de distribution de la ville de Yaoundé sur un linéaire de 120 400 mètres linéaires se voyait mis en service. Travaux qui auront considérablement réduit le déficit d’approvisionnement en eau potable de la ville. Aussi, le gouvernement a-t-il mis sur pied, le Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (Paepys). Le rapport indique que les travaux ont débuté. L’exécution de cette initiative permettra à la capitale, d’avoir une production supplémentaire de 300 000 à 400 000 m3/j, une capacité additionnelle de stockage de 6 000 m3, une extension du réseau de transport de 60 km. Et pour couronner le tout, suivra le raccordement des villes et localités riveraines de Batchenga, Obala, Nkometou, Soa, Ntui.