Cameroun: Présidentielle 2018 : La bataille de seniors de juniors et des benjamins commence
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Cameroun: Présidentielle 2018 : La Bataille De Seniors De Juniors Et Des Benjamins Commence :: Cameroon

La campagne pour le compte de la présidentielle 2018 s’ouvre demain au Cameroun. 58 ans après son indépendance, le Cameroun entre dans une nouvelle ère de sa vie politique.

8 candidats pour challenger Paul Biya

Ils sont 9 au total qui sollicitent les suffrages des Camerounais, pres de 6 millions inscrits sur les listes électorales. En face de Paul Biya en poste depuis le 6 novembre 1982, 8 challengers descendent dans l’arène des demain pour deux semaines de course vers le palais d’étoudi. Avec la présentation au peuple souverain de leurs différents programmes.

Les seniors.

Il y a parmi eux, des seniors vieux briscards et toujours candidats tels que garga Hamann Adji, Adamou Ndam Njoya. Depuis le retour au multipartisme, ils ont été à tous les fronts des élections comme catalyseurs d’une jeune démocratie à la recherche de ses marques. Avec des fortunes diverses. Si Adamou Ndam Njoya se tire avec une base électorale bien définie dans son département du Noun natal, Garga quant à lui n’a pour seul fait d’arme que sa démission fracassante de sa fonction de ministre de la fonction publique, fait qui l’a hissé au devant de l’actualité depuis le début des années 90.

Les juniors

Il y a aussi les juniors que sont Akere Muna et Maurice Kamto. Tous des produits du système en place contre lequel ils se sont rebellés. Maurice Kamto, ancien ministre délègue auprès du ministre de la justice est un juriste de haut vol à qui on doit la victoire du Cameroun sur le Nigeria au sujet du conflit qui opposait les deux pays au sujet de la péninsule de Bakassi. Il est très proche des milieux intellectuels. Bien plus, il bénéficie du soutien passif de la communauté Bamiléké de l’ouest Cameroun de laquelle il est originaire. Akere Muna quant à lui est un anglophone parmi les privilégiés issus de l’aristocratie administrative qui s’est construite après les indépendances. Son père, Salomon Tandeng Muna a longtemps occupé le poste de président de l’assemblée Nationale.

Les benjamins.

Enfin les Benjamins. A l’instar de Joshua Osih, vice président du Social Democratic Front (SDF). A 49 ans, il milite vite au sein d’un parti plutôt frondeur dont le lancement des activités le 4 mai 1991 a fait 4 victimes à Bamenda. Il a gravi tous les échelons, activement milité au sein du parti avant de mérité la confiance du Chairman Ni John Fru Ndi dont il est le « dauphin ».

Cabral Libii, un autre benjamin est venu avec son mouvement «11 millions d’électeurs » Il fait du buzz sur la toile et représente l’espoir de nombreux jeunes.

Il en est de même pour Serge Espoir Matomba, jeune Camerounais de la diaspora, le premier secrétaire de Peuple Uni Pour la Rénovation Sociale ( PURS), parti qu’il a crée pour « changer les chose une fois au palais d’Etoudi » Pour Matomba, c’est moment pour une nouvelle des politiques avec un nouveau système. A L’ère du numérique.

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