Dix millions d'armes en circulation : L'Afrique centrale est une poudrière
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Ce n’est pas le rapport de l’ONG Amnesty International sur la circulation des armes dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun qui vient mettre le feu aux poudres. La menace a été signalée au cours de la « convention de Kinshasa »

Dix millions d’armes en circulation

Les experts sont réunis à Yaoundé. Dans le cadre de la Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre (ALPC), de leurs munitions et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage. Le constat est alarmant  « Dix  m i l l i o n s d’armes légères circulent en Afrique centrale » et la menace permanente «  ce sont des instruments de violence, d’insécurité et de déstabilisation sociopolitique. Cette circulation nocive dont l’utilisation est particulièrement dolosive, constitue une menace actuelle pour les Etats-parties de la Convention de Kinshasa »

Le Cameroun un champ d’expérimentation

Une situation qui explique le thème de la rencontre : « L’accès des acteurs non-étatiques aux armes légères et de petit calibre : une menace à la paix et à la sécurité des Etats de l’Afrique centrale. » Ce qui constitue, selon Daniel Raimundo, représentant du secrétaire général de la ceeac « un élément déclencheur de nombreuses crises enregistrées dans la sous-région » A l’évidence et pour illustration, le Cameroun est le champ d’expérimentation à travers des « bandes armées » qui sévissent à l’est dans la frontière avec la RCA, dans le grand Nord avec les attaques des groupes djihadistes Boko Haram et les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest avec les attaques sécessionnistes.

Une poudrière en perspective.

Résultat, les conflits armés qui trouvent leur origine dans la prolifération des ces armes ont fait plusieurs pertes en vies humaines. Au Cameroun en proie à plusieurs foyers de tension de conflits et d’affrontements armés, on a pris la mesure de la situation. Pour Lejeune Mbella Mbella, ministre des relations extérieures  «  le Cameroun, a rappelé le MINREX, est à l’avant-garde de cette lutte et est résolument engagé à renforcer son architecture sécuritaire. C’est ainsi que le pays a souscrit à la mise sur pied d’un dispositif légal régulant toutes les activités liées aux armes. Cette volonté politique s’est traduite notamment par l’adhésion au Traité sur le commerce des armes, la ratification de la Convention de Kinshasa, ou le communiqué signé du 4 avril dernier du ministre de l’Administration territoriale portant fermeture des armureries, entre autres »

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