Cameroun, A lire Histoire du Cameroun Tome 1 : 1940-1952 de Enoh Meyomesse
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Cameroun, A lire Histoire du Cameroun Tome 1 : 1940-1952 de Enoh Meyomesse :: CAMEROON

Ceci est la seconde édition du livre d’Histoire du Cameroun que nous avons publié en 2010. Nous y avons rajouté de nombreux documents découverts aux archives nationales, et qu’il nous est apparu impossible de laisser de côté. En conséquence, nous avons raccourci le Tome 1, en l’achevant cette fois-ci, non plus en 1955, mais plutôt en 1952, par le discours historique de Ruben Um Nyobè à l’ONU le 17 décembre 1952. Mais, l’esprit du livre est demeuré le même, à savoir, une histoire qui renoue avec les pages glorieuses, parfois écrites en lettres de sang, de notre passé. Une histoire qui ne rabaisse pas les uns, pour attribuer le beau rôle à d’autres. Une histoire qui s’efforce de retracer l’évolution politique du Cameroun, à la veille de l’indépendance, tout comme après celle-ci, sans déformation.

Cette histoire que nous avons décrite, a été l’objet d’une très longue gestation de plus de trente ans. Elle nous a conduit à consulter de très nombreuses archives, d’abord en France, aux Archives de la France d’Outre-mer, puis à New York, aux Archives des Nations Unies, et, enfin, au Cameroun, aux Archives nationales et aux Archives de l’Assemblée nationale à Yaoundé. Mais, avant de visiter ces archives, nous avons bénéficié de tout l’apport inestimable de l’Union Nationale des Etudiants du Kamerun, UNEK, en France, et de très nombreux exilés politiques qui s’y trouvaient et que nous côtoyions. Nous pensons par exemple à Abel Eyinga, à Jean-Michel Tekam, à Mongo Beti, à Fosso François, à Bitanga Samuel, etc.

Nous devons également remercier le personnel des Archives nationales à Yaoundé, à savoir, Madame Mvondo Bekey Akama Nathalie, Madame Barbara Bidzogo, Madame Nana Merline, M. Moulong Bertin, M. Fombang Ernest Esibe, tout comme celui des Archives de l’Assemblée nationale, à savoir Mme Gassa Etoundi Sylvienne, Mme Nkouamou Colette, MM. Ekelle Jacques, Dikanda Pascal, Abdoulaziz.

Nous devons, enfin, remercier Anne-Marie Leléannec, notre marraine et seconde mère, une française qui nous a encouragé de diverses manières à devenir écrivain, sans oublier Madame Girard, une militante anticolonialiste française qui avait créé un centre de documentation à Paris, à partir de ses archives personnelles. C’est notre ami, le poète Paul Dakeyo, qui nous avait mis en contact.

En entamant la rédaction de cet ouvrage, nous nous sommes heurté à de nombreux murs. De nombreux documents, au Cameroun, sont en piteux état, parce que mal conservés ; les gardiens de l’Assemblée nationale nous empêchaient régulièrement d’accéder aux archives du Parlement, au point où, un jour, nous avons failli en venir aux mains avec l’un d’eux. Pour tout dire, le métier de chercheur n’est guère aisé au Cameroun. Quiconque s’y aventure, est d’office considéré comme une sorte d’espion, un mauvais citoyen, un remueur de bouse. Pour de nombreux Camerounais, en effet, « ce qui est passé, est passé, ça suffit ». A quoi bon l’évoquer ? Pourquoi ne pas s’intéresser plutôt au présent, et surtout au futur ?

Nous ne pouvons terminer cet avant-propos sans remercier notre père et notre mère qui nous ont financé de coûteuses études en France des années durant, et nous ont offert, en 1980, notre tout premier voyage à New York, et à partir duquel nous avons consulté, pour la première fois, les archives du Cameroun qui s’y trouvent.

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L’histoire n’est pas une discipline scientifique neutre. A la veille de la seconde guerre mondiale, 1939-1945, Joseph Staline, qui dirigeait l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, avait modifié le contenu des manuels d’histoire de son pays, dans le but de rendre sa population belliqueuse. Il y avait été introduit le passé conquérant des Russes. Joseph Staline était convaincu du désir d’Adolf Hitler d’envahir, inéluctablement, l’Union soviétique. En conséquence, le pacifisme dans lequel baignait la population, était devenu dangereux pour celle-ci. La suite des événements lui avait entièrement donné raison. Adolf

Hitler était effectivement entré en guerre contre l’Union soviétique, et le peuple soviétique avait résisté, d’une manière aussi bien héroïque qu’exemplaire, au nazisme, au point où les troupes russes, en retour, avaient rasé Berlin, la capitale du III ème Reich.

Cette guerre, qui a ébranlé l’humanité et à laquelle le Cameroun a participé, racontée par les Français, est totalement différente lorsqu’elle est racontée par les Allemands ou les Polonais, les Tchèques, les Hongrois, etc. Pour tout dire, chaque peuple a vécu ce conflit à sa manière, et le décrit, en conséquence, différemment, selon ses intérêts. Il n’existe pas ainsi « une » histoire de la deuxième guerre mondiale, mais, bel et bien plusieurs.

L’histoire du Cameroun se trouve exactement dans la même situation. Celle qui est racontée au grand public et enseignée, à ce jour, dans les établissements scolaires, n’est rien d’autre, dans de nombreux aspects, que l’histoire de notre pays selon les intérêts de ces Camerounais à qui a échu la gestion de l’indépendance, alors qu’ils n’en voulaient pas, et n’avaient guère, en conséquence, lutté pour son avènement.

C’est pourquoi, soit elle dénature considérablement de très nombreux événements, soit qu’elle les occulte purement et simplement, dès lors que ceux-ci entrent en contradiction avec le discours qu’ils ont développé depuis 1960 et qui se résume ainsi : « les patriotes camerounais, n’ont été rien d’autres que des bandits, des hors-la-loi ; nul besoin d’avoir égorgé des innocents, sous le prétexte de réclamation de l’indépendance, ainsi qu’ils l’avaient fait ».

La conséquence, à ce jour, de cet état de chose est que l’écrasante majorité de la population ne peut s’expliquer pourquoi les générations d’hommes ayant atteint l’âge adulte au milieu du siècle dernier, avaient décidé de réclamer l’indépendance, autrement dit, de se livrer à ce « banditisme », selon le discours dominant.

De même, très peu nombreux sont les Camerounais d’aujourd’hui, qui sont en mesure de s’expliquer pourquoi leur pays a connu telle évolution, plutôt que telle autre.

Dans ce premier tome et les suivants, nous nous efforçons de raconter des événements capitaux de notre pays pour lesquels nous avons rencontré des personnes dignes de foi, ayant été parfois elles-mêmes des témoins oculaires de ceux-ci, ou alors des événements dont nous avons pris connaissance en consultant les archives nationales à Yaoundé, les archives de la France d’Outre-mer à Paris, et, enfin, les archives des Nations Unies à New York. Nous avons travaillé sur de nombreux journaux, tant de l’époque coloniale, qu’après. De nombreux récits contenus dans ce livre sont des résumés que nous avons fait à partir de livres, de rapports administratifs, de journaux, d’entretiens avec des personnes qui, généralement, ont exigé l’anonymat.

Puisse donc le présent ouvrage contribuer à ouvrir les yeux à plus d’une personne.

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Nous avons écrit cette histoire du Cameroun en six tomes, compte tenu de la période couverte, 1940-2010, soit 70 ans.

Le premier tome que voici, couvre la période 1940-1952, à savoir, de la 1ère proclamation de l’indépendance à Yaoundé le 15 juillet 1940 par Robert Coron et d’autres colons, au discours d’Um Nyobè à l’ONU le 17 décembre 1952.

Enoh Meyomesse.

Sommaire

Avant-propos

Introduction

Chapitre 1 - Le Cameroun à la veille de la déclaration de la guerre en 1939

A - Une population habitée par un irrépressible désir d’indépendance.

B - Les assassinats qui ont révolté au plus haut point les Camerounais.

C - La conférence de paix de Versailles en 1919 et le refus d’indépendance au

Cameroun : le mandat de la SDN.

D - Le mandat de la SDN : transformation du Cameroun en une colonie mondiale.

E - Mais avant tout, une colonie franco-Britannique d’abord.

F - Ségrégation raciale et brimades multiformes de rigueur.

G - Une population maintenue sous-scolarisée.

H - Le passé allemand combattu.

I - Un peuple demeuré germanophile.

J - Une présence de colons allemands encore puissants et subversifs.

K - La “zone anglaise” divisée en deux : Southern et Northern Cameroons.

L - Les missions protestantes et pasteurs indigènes surveillés de très près.

M - L’existence du « Chant de ralliement », futur hymne national du Cameroun.

Chapitre 2 – La déclaration de guerre de la France à l’Allemagne : la réaction des « indigènes » du Cameroun

A - Le regroupement des Européens en nationalités et le départ des colons Allemands.

B - La consternation au sein de la colonie française.

C - Peur et satisfaction auprès des Camerounais.

Chapitre 3 – La « drôle de guerre », de septembre 1939 à juin 1940 et le Cameroun

A - L’exode de la population.

B - Le souvenir de la défense du territoire par les militaires camerounais en 1914-1916.

C - Une attaque qui ne vient pas.

D - Les Français évacuent leurs familles en Afrique du sud.

Chapitre 4 - La défaite française de juin 1940 : réaction des Camerounais

A - La défaite la plus humiliante de l’histoire de France.

B - Les germanophiles du Cameroun jubilent.

C - Le Cameroun demeure français.

E – Statu-quo du côté des British Cameroons.

Chapitre 5 – L’appel du 18 juin 1940 du Gnl de Gaulle et les Camerounais

A - L’appel d’un général rebelle du nom de Charles de Gaulle.

B - L’accueil mitigé de l’appel de De Gaulle par les Français du Cameroun.

C - L’indifférence des Camerounais.

Chapitre 6 – La proclamation de la première indépendance du Cameroun par Robert Coron le 15 juillet 1940

A - Le manifeste des colons de Yaoundé.

B – Le Cameroun convoité par Londres et Vichy.

Chapitre 7 – Le coup d’Etat du colonel Leclerc à Douala puis à Yaoundé

A – Arrivée du colonel Leclerc à Douala dans la nuit du 26 au 27 août 1940 et préparation d’un coup d’Etat.

B – Exécution du coup d’Etat du colonel Leclerc et proclamation de l’indépendance du Cameroun.

C – Le Cameroun proclame son indépendance politique et économique.

Chapitre 8 – Le colonel Leclerc premier président du Cameroun

A – La peur des habitants de Douala.

B – Le colonel Leclerc convoque les chefs supérieurs et la population.

C – Déclaration à l’attention des chefs d’unités administratives et des chefs traditionnels.

D – Déclaration au grand public à Douala le 27 août 1940.

E – Discours du Général de Gaulle le 29 août 1940

F – Douala : nouvelle capitale du Cameroun.

Chapitre 9 – Les conséquences de l’indépendance du Cameroun en 1940

A – L’abolition du mandat de la SDN.

B – L’arrestation de Dikongué Milton Théodore.

C – La levée de troupes militaires au Cameroun.

D – La levée de fonds au Cameroun.

E – Le détournement du cacao camerounais vers l’Angleterre pour financer la guerre de De Gaulle.

F – L’arrivée de Charles de Gaulle en terre conquise à Douala le 8 octobre 1940 et à Yaoundé le 11 octobre 1940.

G – La mutation mentale des colonisés pendant la guerre.

H – Le soldat Pierre Ondja’a exemple parfait « d’indigène » mentalement affranchi.

I – Le maintien du statut-quo colonial au Cameroun jusqu’en 1945.

J – L’impossibilité d’action politique quelconque par les Camerounais.

Chapitre 10 – La fin de la guerre et le maintien du Cameroun au sein de l’empire colonial français

A – Les raisons de la conférence de Brazzaville de 1944.

B – La réponse du chef de la « France libre » aux Anglais et aux Américains.

C – L’octroi du droit syndical au Cameroun le 7 août 1944.

Chapitre 11 – L’extension des libertés individuelles françaises au Cameroun

A – L’abolition du régime de l’indigénat.

B – Extension de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 aux « indigènes » du Cameroun.

C – Extension de la constitution française du 27 octobre 1946 au Cameroun.

Chapitre 12 – La naissance de la politique au Cameroun

A – La première grève du Cameroun au mois de septembre 1945.

B – L’élection des premiers députés camerounais à l’Assemblée constituante française

le 21 octobre 1945.

C – L’ordonnance de la loi électorale pour le scrutin du 21 octobre 1945.

D – La création de l’Assemblée représentative du Cameroun, ARCAM en 1945 :

une Assemblée raciste et l’élection des premiers délégués.

E – Création à Paris de l’Association des Etudiants Camerounais, AEC, en 1946.

Chapitre 13 – La création des premiers partis politiques camerounais

A – Le Mouvement Démocratique du Cameroun, MDC.

B – Le Rassemblement Camerounais : RACAM.

C – L’Union des Populations du Cameroun : UPC.

D – La création de l’UPC selon Gaston Donnat.

Chapitre 14 – La première élection de l’histoire du Cameroun le 21 octobre 1945

A – Organisation du tout premier scrutin de l’histoire du Cameroun.

B – Confection d’une loi électorale ségrégationniste, Blancs # Noirs.

C – Les élections sous le régime colonial : un témoignage de Ruben Um Nyobè.

Chapitre 15 – La contre-attaque des colons du Cameroun.

A – La création de l’Association des Colons du Cameroun.

B – Le massacre du 24 septembre 1945 à Douala.

C – L’assassinat de Mrs Cozzens à Ebolowa le 1er octobre 1949.

D – L’animosité Américains/Français au Cameroun tout au long des années quarante et cinquante.

E – La 1ère mission de visite des Nations Unies au Cameroun au mois d’octobre 1949.

F – La création du Bloc Démocratique Camerounais, BDC, par Louis-Paul Aujoulat.

G – Perpétuation du colonialisme pur et dur.

H – La hantise du retour de l’Allemagne.

I – Nomination de Cournarie en qualité de Gouverneur du Cameroun Français par de Gaulle.

J – Les Gouverneurs et Haut-commissaires du Cameroun de 1940 à 1952.

K – André Soucadaux Haut-commissaire de la France au Cameroun.

L – La transformation de l’ARCAM en ATCAM, Assemblée Territoriale du Cameroun en 1952 : maintien de la ségrégation raciale.

M – Souscription pour l’érection, à Douala, d’un monument à la gloire de Leclerc.

Chapitre 16 – Charme et désamour entre les colons et les Camerounais

A – Discours du Haut-commissaire Hoffherr devant l’ARCAM le 30 septembre 1948.

B – Le divorce entre les populations et les chefs traditionnels.

C – Le recours aux Nations Unies

D – La prise en compte malgré tout des revendications des « indigènes ».

E – Création du « Comité Exécutif de l’Unité Camerounaise » au mois de décembre 1951.

F – Rejet de La Marseillaise et adoption du Chant de Ralliement.

G – La résolution de 1949 sur le drapeau national.

H – La poursuite des auditions aux Nations Unies.

I – Moumié, « évolué » camerounais, adhère à l’UPC en 1948.

J – Moumié apostrophe André Soucadaux à Lolodorf en 1950.

K – L’UPC critique Houphouët-Boigny et le RDA en 1950.

Chapitre 17 – L’accord de tutelle du 13 décembre 1946 : refus d’indépendance au Cameroun par l’ONU.

A – L’accord de tutelle entre les Nations Unies et la France sur le territoire du Cameroun.

B – L’adoption de l’accord de tutelle du 13 décembre 1946.

C – La réalité de l’accord de tutelle du 13 décembre 1946 : l’ouverture à l’exploitation mondiale du Cameroun.

Chapitre 18 - Un document juridique légitimant l’indépendance malgré tout

A – Réalisation de l’objectif d’autonomie ou d’indépendance dans les territoires sous tutelle.

B – Résolution 562 de l’Assemblée générale des Nations Unies relative à l’abolition des Châtiments corporels dans les territoires sous tutelle.

C – Les pétitions camerounaises aux Nations Unies contre la France.

D – Examen des pétitions, résolution 435 du 2 décembre 1950, 316ème séance plénière.

E – Résolution sur la mise en œuvre des décisions du Conseil de Tutelle et de l’Assemblée générale concernant les territoires sous tutelle.

F – Organisation et méthodes de fonctionnement des Missions de visite,résolution 434 du 2 décembre 1950.

Chapitre 19 – La dénonciation de l’accord de tutelle par les Camerounais

A – Réunification d’abord, indépendance ensuite.

B – Le Congrès de l’UPC à Dschang le 10 avril 1950.

Chapitre 20 – Ruben Um Nyobè à l’ONU

A – Un voyage tumultueux.

B – Le discours de Ruben Um Nyobè à l’ONU.

C – Contredire Um Nyobè aux Nations Unies.

D – Louis-Paul Aujoulat échoue face à Ruben Um Nyobè.

Chapitre 21 – Du côté des British Cameroons

A – Création du Cameroons National Federation au mois de mai 1949.

B – La scission du CNF et la création du Kamerun United NationalCongress, KUNC.

C – Le transfert de la capitale du Southern Cameroons de Lagos à Buea en 1949.

D – La Constitution Macpherson en 1951.

E – Les premières élections dans les British Cameroons en 1951.

F – Les gouverneurs du Kamerun sous domination britannique de 1945 à 1955.

Annexe 1 : Discours de Ruben Um Nyobè à l’ONU le 17 décembre 1952

Annexe 2 : L’action des élus africains à l’Assemblée nationale française et des intellectuels d’Afrique noire

Annexe 3 : L’abolition du travail forcé

Annexe 4 : La loi Lamine Gueye du 7 mai 1946 : les « indigènes » d’Afrique noire deviennent des citoyens français

Annexe 5 : Objectif : empêcher la naissance du RDA à Bamako

Annexe 6 : Création du Rassemblement Démocratique Africain, RDA : Bamako 18-25 octobre 1946

Annexe 7 : 21 juin 1946 : création de l’Association Générale des Etudiants Africains de Paris

Annexe 8 : Les partis politiques au Cameroun selon le rapport de l’administration française aux Nations Unies en 1953

Annexe 9 : Alexandre Douala Manga Bell 1erCamerounais député à l’Assemblée Nationale française élu le 21 octobre 1945

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