Cameroun, Léopold Chendjou « LE JOURNAL DU WEEK- END peut toucher plus de 100 000 personnes sur les axes routiers camerounais “¦ »
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Cameroun, Léopold Chendjou « LE JOURNAL DU WEEK- END peut toucher plus de 100 000 personnes sur les axes routiers camerounais “¦ » :: CAMEROON

Directeur de publication du JOURNAL DU WEEK END, parle du positionnement de cet organe de presse, des difficultés rencontrés dans la mise en place de ce projet éditorial, sa stratégie de distribution…

LE JOURNAL DU WEEK-END, on serait tenté de dire encore « une autre feuille de choux » . Pouvez-vous succinctement nous présenter ce projet éditorial ?

Il s’agit d’un projet que nous avons lancé pendant le dernier trimestre 2017. Il a fait son chemin avec des une(s) que certains ont trouvé osé sur l’état de santé du chef de l’Etat, l’affaire Mgr Mbala…L’idée est de servir aux lecteurs qui n’ont pas toujours le temps le lire les journaux en semaine, une information plus complète, des analyses plus approfondies, des reportages plus « sentis ». Généralement pendant le week end, on veut se détendre, d’où cet espace consacré aux jeux… on veut explorer les opportunités, voila la raison d’être de la page consacrée aux opportunités d’affaires (immobilier, véhicules…). Je résume donc cela en ceci : Dans LE JOURNAL DU WEEK-END vous vous informez, vous vous détendez, vous faites des affaires…

C’est quoi la particularité du JOURNAL DU WEEK-END ? Vous parlez d’un modèle comme celui du Courrier International en France…

Avec un paysage médiatique dense et varié que le notre, il est difficile pour tout lecteur aussi assidu soit-il de lire tous les journaux. Nous avons donc pensé que sur un sujet d’actualité donné, on peut publier l’angle de traitement des différents journaux camerounais pour permettre aux lecteurs d’avoir la position de tel media ou de tel autre sur cette actualité. Je dois avouer que le modèle du COURRIER INTERNATIONAL nous a beaucoup inspiré. Petite illustration : Pour actualité liée par exemple à l’arrestation du leader sécessionniste, nos lecteurs pourront savoir comment le Messager, Mutations, le Jour, la Nouvelle Expression, la CRTV etc…ont traité de cette information. Vu l’importance de cette approche, nous avons pensé qu’il était plus judicieux de lui consacrer une bonne partie du journal, et même la une. Voilà qui explique l’idée de double Une, ou une Une recto verso.

Le projet ne va pas sans difficulté. Sur quel levier comptez-vous pour exister dans un environnement économique aussi difficile. ?

Quelqu’un nous a dit « qu’il faut être fou » pour porter un projet éditorial au Cameroun dans le contexte économique actuel. C’est vrai, tant les écueils sont présents, les obstacles nombreux. Nous sommes une petite équipe déterminée et prête à nous sacrifier pour ce projet éditorial. Il est évident que nous comptons sur certains grands annonceurs à l’instar de la SABC, Orange, Mtn Cameroon, les banques, et même les annonceurs institutionnels (Minepat, DGI, DGD..). Dans tous les cas, notre créneau de distribution semble bien original pour toucher aussi qualitativement que quantitativement une cible.

La distribution est considérée comme le ventre mou du secteur de la presse au Cameroun/ Comment allez vous contourner cette problématique. ?

Avec la distribution de MESSAPRESSE, son remplaçant CEDIPRESSE essaye tant bien que mal à prendre la relève. Nous avons donc confié la distribution de ce produit à CEDIPRESSE, et on peut ainsi trouver le journal dans les kiosques, les supermarchés et autres lieux fréquentés. Nous avons pensé aussi que les postes de péages sur certains axes routiers peuvent être de stratégiques points de distribution. Ce sont des points d’arrêts obligatoires pour tous les automobilistes. Nos hôtesses déployées au niveau de ces postes de péages ont pour mission de mettre à la disposition des lecteurs ce journal pour leur permettre de passer leur week-end tout en lecture aussi. Je n’oublie la formule des abonnements. Et sur ce segment, nous avons noté un engouement certain surtout des fonctionnaires qui sollicitent ces formules d’abonnement

05 mois après le début de cette aventure, quel est le premier bilan sur le terrain ?

Les premières données sur le terrain sont assez encourageantes. Les chiffres des ventes ne sont pas si mauvais que cela. Bien évidement, cela ne va jamais couvrir les charges de production. Voilà pourquoi au quotidien nous réfléchissons sur la diversification de nos sources de revenue. A la demande de beaucoup de camerounais de la diaspora, nous allons dans les prochains jours, lancer la version en ligne du JOURNAL DU WEEK END, tout comme nous sommes sur de nombreux projets de partenariats avec certaines structures de la place.

Un dernier mot pour les lecteurs, les annonceurs aussi…

Aux lecteurs, merci pour la confiance, nous sollicitons leurs indulgences pour les erreurs, les coquilles, les méprises et autres. Nous allons gagner le pari de la régularité, et surtout de la pertinence de nos articles. Aux annonceurs, nous disons, que le JOURNAL DU WEEK END est un excellent support de publicité. D’abord parce qu’en plus des sujets d’actualité, il reprend les angles de traitement des sujets tels que faits par les principaux journaux camerounais. (On va dire le tout en un). Ensuite, parce que nous sommes présents sur les axes routiers (peages), nous pouvons toucher entre 50 et 100 000 voitures sur les axes Dla-Yde, Yde-Bafoussam, Yaoundé-Bertoua. N’est ce pas énorme ?

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