SANTé PUBLIQUE : Une plateforme de lutte contre la corruption
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« Corruption no sissia » vient de voir le jour .Il s’agit d’une plateforme de lutte contre la corruption créée par Transparency International-Cameroon. htapicam a pour objectif entre autres de renforcer la transparence et faciliter les dénonciations d’actes de corruption dans le secteur de la santé.

Dans le cadre de sa mission de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance, Transparency International-Cameroun (Ti-C) à travers le projet « Améliorer la qualité de la prestation des services de santé au Cameroun par la promotion des techniques de dénonciation novatrices » entend apporter sa modeste contribution à la lutte contre la corruption dans le secteur de la santé au Cameroun.

Après une phase préliminaire de préparation et  une enquête de terrain menée dans les hôpitaux cibles, notamment l’hôpital de district d’Efoulan et l’hôpital de district de Biyem-Assi, ce projet est entré dans sa phase de mise en oeuvre jeudi dernier à la Fondation Solomon Tandeng Muna au cours d’une cérémonie de lancement officiel.

Où il a été présenté la plateforme de lutte contre la corruption dans le secteur de la santé la dénommée «Htapicam ». À travers le lien www.corruption-no-sissia.org. D’après Maître Charles Nguini, président de Transparency International-Cameroon, cette expression suscitée n’a pas été choisie au hasard. Corruption no sissia parce qu’il ne faut avoir aucune crainte de dénoncer les actes de corruption. En Pidgin, une langue véhiculaire Sissia signifie « menacer ».

En clair, ici il s’agit de  dénoncer la corruption sans avoir peur des représailles. Cette plateforme a pour objectifs : renforcer la transparence, la recevabilité, la participation et l’intégrité dans la prestation des services de santé, de faciliter les dénonciations d’actes de corruption dans le secteur de la santé ceci à travers la sensibilisation et l’utilisation des nouvelles technologies pour encourager la dénonciation des pratiques de corruption. Maître Charles Nguini, entend par cet atelier renforcer d’avantage les stratégies mises déjà sur pied pour lutter contre la corruption notamment les boîtes à suggestions dans les hôpitaux.

L’avocat ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il annonce dans les prochains mois des campagnes de sensibilisation et de plaidoyer. En y adhérant à travers Ti-C, le Cameroun est le quatrième pays à utiliser cette plateforme après l’Afrique du Sud, le Kenya et la Tunisie.

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