5 raisons pour lesquelles nous devrions tous quitter Facebook
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En 2004, Marc Zuckerberg lançait Facebook, une plateforme inédite qui vous permettait tant de renouer avec vos amis du lycée que d'afficher les photos de vos dernières vacances. Devenu une addiction pour les uns, une drogue douce pour les autres, le numéro un des réseaux sociaux présenterait un certain nombre d'inconvénients.
Avec une moyenne d'1,55 milliards d'utilisateur actifs par mois, Facebook peut se targuer d'être devenu le réseau social le plus populaire au monde devant Tencent QZone et Instagram. Utilisé tant par les fans de selfies aux moues aguicheuses que par les acteurs du monde digital, Facebook est un véritable phénomène social. Plusieurs études tendent cependant à nous prouver que nous devrions, au bout du "compte", nous désinscrire.

Une perte de temps
D'après une enquête menée par le Time en juin 2014, un internaute consacrerait 17 minutes de son temps quotidien à son profil Facebook, ce qui représenterait 40 journées entières sur une période de 10 années. Les plus assidus atteindraient, quant à eux, une moyenne de 150 jours. Si vous ne trouviez plus le temps de partir en vacances, désormais, seul un clic suffira pour vous supprimer votre compte et pour vous envoler vers une destination lointaine.

Mauvais pour la santé
Deux chercheurs italiens laissent entendre que chez les adolescents, une utilisation fréquente des réseaux sociaux inhiberait la libération des hormones de croissance. Chez un sujet adulte, le numéro un des réseaux sociaux dégraderait votre vision, nuirait à votre digestion, votre sommeil, votre bonheur, tuerait votre créativité et formaliserait vos raisonnements. Info ou intox? Force est de constater les dégâts que les réseaux sociaux peuvent déjà causer sur votre humeur ou votre vie privée.
 
Des comptes privés à des fins commerciales
En 2012, Facebook aurait mené, à l'insu de ses membres, une enquête sur 689 000 comptes privés afin de déterminer si oui ou non, des modifications sur leur page d'accueil agiraient sur leur comportement. Il a été révélé plus tard qu'en réalité, ce sondage n'avait servi qu'à chiffrer les bénéfices réels des "likes" du géant américain. Sheryl Sandberg, le COO (Chief Operating Officer) de Facebook de l'époque, justifia ce procédé par le fait que "Facebook ne souhaitaient tout simplement pas déranger ses internautes."

De la publicité en masse
Sans doute vous êtes vous déjà lancé à la recherche d'un restaurant, d'un bar ou d'un  musée depuis votre compte. Contrairement à la majorité des sites commerciaux, Facebook ne vous demandera pas de valider l'utilisation des cookies. En revanche, il ne manquera pas de vous rappeler régulièrement de vous rendre dans cet établissement. En bon soldat, il diffusera, sans votre autorisation, des annonces commerciales sur votre compte.

Trop ou... pas assez d'"amis"
D'après plusieurs statistiques, un adulte aurait en moyenne 338 amis sur Facebook et ne fréquenterait régulièrement que 10% d'entre eux. Facebook inciterait par conséquent ses utilisateurs à développer des amitiés virtuelles et superficielles au détriment de sorties ou de rencontres.

Convaincus? Les novices en la matière se contenteront d'une déconnexion de 24 heures, en tentant "La Journée Internationale Sans Facebook" du 28 février. Son objectif? Sensibiliser les gens à la cyberdépendance et rappeler à Facebook qu'il ne serait rien sans ses clients. Seul et unique pari lancé: tiendrez-­vous le coup?
 

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