Dire que l’Afrique regorge des dirigeants inutiles dont la présence et l’existence se réduisent à la vassalisation de leur pays n’est bel et bien qu’un truisme. Pour des raisons multiples, le président congolais Denis Sassou Nguesso fait partie de ceux-ci et il n’y a que l’unité et la détermination des Congolais pour le faire partir du pouvoir.

En janvier 2014 dans un article intitulé « Au président burkinabè Blaise Compaoré il ne reste qu’une chose : … dire au revoir au pouvoir », je montrais que ce dernier était extrêmement dangereux et improductif pour son pays et que la seule chose à faire était de le faire partir du pouvoir. Monsieur Sassou Nguesso lui aussi doit se retirer pour les mêmes raisons qui sont les suivantes :

1- Le bilan des décennies qu’il a passées au pouvoir est étonnamment mince et honteux et montre à tous ceux qui sont épris de la vérité et du pragmatisme que la seule chance qui reste à ce riche pays qu’est le Congo c’est d’avouer qu’assez c’est assez et tout faire pour se dépêtrer de lui.

2- Il expose derechef le Congo Brazzaville à des vagues effroyables de violences et massacres après ceux qui le ramenèrent au pouvoir, sans oublier que ces violences pourraient aller au-delà des frontières et causer l’embrasement des pays adjacents.

3- la modification de la constitution en elle-même ne serait pas une mauvaise initiative si elle visait les intérêts de la nation. Mais voyez-vous, les circonstances montrent qu’il s’agit plutôt d’un projet égoïste et inopportun visant tout simplement à faire durer indéfiniment monsieur Sassou au pouvoir.

Ce projet est une farce et une escroquerie politique à combattre fortement parce que le peuple congolais mécontent qui va dire son Non massif dans les urnes se rendra compte le lendemain que son Non à cette modification constitutionnelle a été tout simplement transformé en un énorme Oui.

4- Il manque du courage et de volonté politique pour marcher sur les accords caducs et asservissants qui font de la France le premier client-bandit à qui le Congo, tout comme d’autres Pays de la zone CFA, doit toujours tout vendre et acheter en priorité, et ne faire le contraire que quand la France ne le peut.

5- Il n’est pas ce Congolais qui peut donner au Congo son autonomie monétaire et financière, ou bien qui peut s’accorder avec d’autres dirigeants

africains pour l’émergence d’une monnaie commune sous régionale, africaine ou de l’Afrique Noire.

6- Il n’est pas le Congolais courageux qui doit exiger des compagnies étrangères la renégociation du pourcentage de son pays dans les matières premières que celles-ci y puisent.

7- Il représente encore le valet le plus docile et le moins dangereux garant des intérêts de la France au Congo, et sur ces entrefaites, les Congolais doivent éviter de succomber à l’idée que Paris en s’attaquant à Sassou et ses proches pour des « Biens mal acquis » est déjà en train de tourner la page Sassou.

Non, non et non. C’est une diversion ; c’est un somnifère qu’on tente d’administrer aux congolais pour faire passer en douce ce bon disciple de la Françafrique à la prochaine présidentielle. Monsieur Sassou est pour le moment, comme Alpha Condé, Ali Bongo, Ouattara, Faure Eyadema, etc., le cheval de domination en Afrique sur lequel la France table encore vachement.

Le soutien inconditionnel que le professeur Théophile Obenga continue d’apporter au sanguinaire et gourmand Sassou Nguesso vomi par la majorité des Congolais est injustifiable et restera une tache indélébile sur sa vie.

Il revient à l’opposition politique congolaise et à d’autres Congolais conscients et patriotes alliés de Sassou, de s’organiser, de s’unir et de se battre très, très courageusement jusqu’à ce que la France se rende compte qu’elle n’a plus d’intérêts assurés au Congo avec cet antipatriote au pouvoir.

Cet évincement de Sassou Nguesso du pouvoir dans les jours qui suivent n’est pas de l’utopie, c’est bien possible, c’est même une évidence et tout dépend dorénavant de la volonté et de la seule volonté des patriotes congolais.

Congolais ! Congolais de toutes les régions, Congolais de toutes les professions, de toutes les ethnies et religions, le destin du Congo du futur se joue et se joue maintenant. Secouez et laissez tomber les différences et égoïsmes pour triompher du régime de Sassou qui est le symbole de la destruction, de la liquidation et de l’ignoble vassalisation du Congo.