Ebolowa : Le médicament quitte la rue
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Un mois après l’opération coup de poing des autorités, les comptoirs de ces produits pharmaceutiques illégaux sont « vides ».

La pharmacie clandestine passe des moments difficiles dans la ville d’Ebolowa. Dans les coins de rue de la ville où les comptoirs étaient jadis achalandés des produits pharmaceutiques illégaux, plus rien. Les étals sont « vides ». Les vendeurs eux, bien que la marchandise ne soit pas visible, continuent à rôder autour des points de vente. Vendredi, 19 juin 2015, les points de vente du médicament de la rue ont reçu la visite inopinée des forces de maintien de l’ordre. A la vue de ces derniers, ils ont pour la plupart pris le large, abandonnant leur marchandise sur place. A la merci des autorités administratives et sanitaires. Une tonne de médicaments saisie, d’une valeur de 10.000.000 F.Cfa.

L’important stock des produits pharmaceutiques illégaux a été brûlé à la décharge de la société en charge de l’hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam). Les vendeurs clandestins avaient alors vue la main des pharmaciens de la ville derrière l’action de l’autorité administrative. Rencontré vendredi, 10 juillet 2015 au sortir d’une réunion avec le gouverneur de la région du Sud, Victor Marcel Mendel Nguangué, préfet du département de la Mvila est ferme. Il confie d’abord que depuis sa dernière opération coup de poing contre le médicament de la rue, les pharmaciens de la ville lui ont confié qu’ils enregistrent une augmentation des ventes.

Le préfet annonce donc une vraie guerre contre la vente du médicament de la rue, sur instruction du ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation. En attendant les deux parties jouent au chat et la souris. L’autorité administrative dit sa détermination pour faire disparaître le médicament de la rue à Ebolowa et demande aux pharmaciens clandestins de se constituer en officines régulières. Un message qui semble tomber dans les oreilles des sourds, puisque les clandestins traînent le pas, espérant user l’administration par le temps comme ça souvent été le cas par le passé.

© Le Jour : Jérôme Essian

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