Décès de Sadou Hayatou ,ancien Premier ministre du Cameroun
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Décès de Sadou Hayatou ,ancien Premier ministre du Cameroun :: CAMEROON

L'ancien Premier ministre du Cameroun, Sadou Hayatou, est décédé ce jeudi 1er août 2019 à l'âge de 77 ans des suites d’une longue maladie alors qu'il se soignait dans un hôpital en Suisse, avons nous appris auprès de ses proches.

Né le 15 févier 1942 à Garoua - Cameroun, Sadou Hayatou fait ses études primaires dans sa ville natale avant de poursuivre ses études secondaires à Vic-en-Bigorre en France .

Ses études supérieures se déroulent d’abord à Toulouse , où il obtient la licence en sciences Économiques , puis à Paris , il obtient le diplôme de l’Institut des hautes Études d’Outre – Mer.

Au plan professionnel , dès 1967 il rentre au Cameroun et sera nommé Directeur Adjoint des Produits de Base au Ministère du Développement Industriel en 1968 ; et en 1969 il en devient le Directeur.

Le 22 février 1969 , il est intégré dans le cadre des services civils et financiers au grade d’administrateur civil.

En 1974 , il est détaché à la BICIC en qualité de Directeur Général- Adjoint.

En 1976 , il est Promu DG de la BICIC et en 1979 ; il devient Administrateur Directeur Général.

Il a été, par ailleurs, Ministre de l’agriculture (22 août 1983 – 24 août 1985), Ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire (24 août 1985 -4 décembre 1987), Ministre des Finances (4 décembre 1987- 7 septembre 1990) ,SG à la Présidence de la république( 7 septembre 1990 -25 avril 1991) et premier Ministre, chef du gouvernement (25avril 1991 – 9 avril 1992).

De mars 1993 à janvier 2008, il occupe le poste de Directeur National de la BEAC à Yaoundé.

En 1991, Alors premier Ministre, il organise une rencontre Tripartite « pouvoir – opposition- société civile » afin de désamorcer le climat politique très tendu provoqué par des opérations « villes mortes »lancée par l’opposition camerounaise .

Le résultat de cette tripartite paraphée par 40 partis politiques sur les 47 légalisés, décrète la fin des «viles mortes» et de la désobéissance civile, alors que le gouvernement décide d’accorder un moratoire fiscal aux victimes des troubles et lève les mesures spéciales de sécurité.

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