Cameroun: Le Professeur Franklin Nyamsi Wa Kamerun répond aux questions du journaliste Kuissu Mephou
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Cameroun: Le Professeur Franklin Nyamsi Wa Kamerun répond aux questions du journaliste Kuissu Mephou :: CAMEROON

Nous avons tendance à croire qu’il s’agit d’un ivoirien. Tellement son implication dans la politique ivoirienne est évidente et active. Professeur Agrégé de philosophie, il enseigne à l’université de Rouen en France et à l’université catholique d’Afrique de l’ouest à Bamako au Mali. Camerounais d’origine, homme d’actions et d’idées, il n’a pas sa langue dans sa poche. C’est un lion indomptable dans ses activités ; il ne laisse pas faire, il ne laisse pas marcher dessus. Il défend ses idées mordicus. Nous sommes allés à la rencontre de ce digne fils du Cameroun, Franklin Nyamsi Wa Kamerun qu’on ne présente plus. Lisons.

Bonjour Professeur. Merci d’avoir accepté instinctivement cet entretien.

Merci de votre intérêt pour ma modeste personne, cher Frère.

Seriez-vous aimable de vous présenter plus amplement pour nos followers ?

Je me nomme Franklin Nyamsi Wa Kamerun, fils de Kamerun Nyamsi (1938-2018) et de Naomie Ngo Bassong son épouse, 5ème d'une famille de douze enfants, issus du Nkam et de la Sanaga-Maritime, tous issus du terroir Camerounais depuis des siècles. Marié à une native de Côte d'Ivoire depuis 1999 et père de trois enfants, je suis Docteur en philosophie de l'Université Charles de Gaulle-Lille 3 et Professeur agrégé de philosophie en France depuis septembre 2003, après avoir enseigné au Cameroun et en Côte d'Ivoire. J'enseigne régulièrement en France et au Mali ces dernières années. J'ai publié depuis deux décennies, une douzaine d'ouvrages philosophiques, littéraires et politiques, dont notamment " Critique de la Tragédie Camerounaise", chez L'Harmattan-Paris en 2014. Je préside actuellement à deux associations: le Collectif Diasporique Camerounais, mobilisé pour la reconnaissance de la double nationalité au Cameroun, l'instauration de l'Etat de droit et la promotion de l'investissement de la diaspora camerounaise en Afrique. Je préside aussi à l'Association Internationale des Amis de Guillaume Kigbafori Soro (AIA GKS), pour accompagner le destin national et continental du leader politique de ma génération , Guillaume Soro.

Votre engagement et votre collaboration auprès de Guillaume Soro sont totaux et vous y mettez même votre science pour le défendre, pour le justifier. Professeur moi j’aimerais comprendre : quelle est votre motivation ?

J'ai une aversion naturelle pour toutes les injustices, où que je vive et de qui qu'elles proviennent. J'ai épousé dès mon arrivée en 1995, la lutte des Ivoiriens contre l'idéologie discriminatoire et xénophobe de l'ivoirité dont souffrait ce pays. Sur le campus de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro était le leader du plus grand syndicat estudiantin d'alors. Notre compagnonnage date de là. Ses engagements ultérieurs contre l'exclusion politique en Côte d'Ivoire ont consolidé notre coopération active ces 5 dernières années notamment, car il m'a chargé d'animer le Club International de Conférences de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire. Ma motivation à ses côtés est donc humaine, intellectuelle, idéologique et politique. IL m'a permis de m'initier aux arcanes de la gestion de l'Etat. Sa compagnie et ma collaboration avec lui comme Conseiller Politique m'ont donné l'expérience politique concrète que le Cameroun m'avait refusée et que les livres que j'arpente depuis ma jeunesse ne suffisent pas à procurer. Aux côtés d'un homme d'Etat expérimenté, pragmatique, lucide et courageux, mais aussi bienveillant comme Guillaume Soro, on mûrit vite et bien. Et dans une Afrique où l'argent semble être le guide absolu de bien des engagements politiques, la compagnie de Guillaume Soro s'illustre comme une école de courage, de détermination et de loyauté pour l'idéal de l'Etat de droit nécessaire pour tous.

Comment expliquez vous votre engagement en Côte-d’Ivoire plus qu’au Cameroun ?

Je suis un être humain et en tant que tel, d'abord un citoyen du monde. L'idéal panafricain est mieux respecté en Côte d'Ivoire qu'au Cameroun, d'où mon aisance dans cette terre adoptive qui m'a offert asile, possibilité de poursuivre mes études, épouse et enfants, quand mon propre pays natal m'avait rejeté par le mépris de ses dirigeants pour la jeunesse nationale. Et il en est de même de la France, mon second pays d'adoption, qui m'a offert ses services universitaires, sa citoyenneté, et un emploi confortable comme enseignant des lycées et universités de cette République de Voltaire. En Côte d'Ivoire et en France, je suis davantage respecté comme personne humaine et comme voix intellectuelle qu'au Cameroun. Parce que le Cameroun actuel est une machine exceptionnellement douée dans le broyage des compétences.

Cependant, Je me mettrai tôt ou tard à la disposition totale du Peuple Camerounais, s'il le désire. Le jeu politique est actuellement inexistant au Cameroun, parce que le régime despotique de Paul Biya confisque les institutions par la force. Une lutte citoyenne essentielle doit être menée par les républicains, patriotes, progressistes et humanistes de tous les corps de la nation camerounaise pour desserrer cet étau préalable à la réalité d'un jeu politique dans ce pays. Elecam, l'administration territoriale, la justice, sont des subordonnés de la volonté violente du satrape au pouvoir: les élections dans ces conditions sont des pièges à cons. Tant que le peuple camerounais sera braqué par les canons des troupes spéciales, de la police secrète et des milices tribales de Paul Biya déguisées en services de sécurité républicaine, le jeu politique n'existera pas dans ce pays. C'est parce que je privilégie cette lutte fondamentale que je ne m'intéresse que très peu au cirque des figurants - parfois de bonne foi - qu'on voit tous les jours jouer le rôle d'opposants officiels au Cameroun. En Côte d'Ivoire, contrairement au Cameroun, il existe au moins un jeu politique, quoiqu'il soit à parfaire, en vue de la naissance d'un véritable Etat de droit. Au Cameroun, la brutalité et le cynisme du monarque pseudo-républicain Biya et de son système ont tué la politique depuis de longues décennies.

Aujourd’hui, le Président Ouattara a presque clos le débat sur un troisième mandat. Ce renoncement ou plutôt ce respect strict de la constitution a valu à d’autre Chef d’Etat pratiquement un encensement pourquoi pas lui ?

La constitution ivoirienne n'autorise que deux mandats présidentiels par citoyen ivoirien. Le respect de la loi fait les grands hommes d'Etat.

Il vient également d’amnistier 800 personnes. Quelle est votre lecture de cette importante décision ?

J'ai publiquement adressé mes respectueux remerciements au Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouatera. Je me réjouis de cette décision, qui vient confirmer le sacerdoce du Pardon et de la Réconciliation engagé de toutes les forces de son âme, de son corps et de son esprit par le Chef du Parlement Guillaume Kigbafori Soro. Je pense pour finir qu'il serait bon qu'une loi d'amnistie votée par le Parlement confirme et consolide démocratiquement la grâce présidentielle pour renforcer le consensus politique ivoirien.

La libération de Gbagbo est elle envisageable ? Quelle est la position de votre champion sur cette question ?

Le cas Gbagbo dépend de la Cour Pénale Internationale. Le Leader Générationnel Guillaume Soro a plaidé depuis de longues années pour le pardon et la réconciliation de tous les Ivoiriens, sans exception. La Grande Côte d'Ivoire de ce siècle devra tôt ou tard, être une cité bienveillante pour tous ses fils et filles, tout en demeurant une nation d'intégration panafricaine, conformément à son idéal originel. L'idéologie de l'ivoirité, ce démon de midi de la politique ivoirienne, ne doit plus jamais reprendre le dessus. C'est elle qui a failli tuer ce pays. Une vigilance de tous les instants devra s'exercer sur ce facteur de nuisance.

De votre point de vue est ce qu’on peut dire au vu de cette évolution que la Côte-d’Ivoire a pansé ses plaies ?

La Côte d'Ivoire doit résolument continuer le sacerdoce de la réconciliation pour un progrès harmonieux.

Récemment à Jeune Afrique, Guillaume Soro le Président de l’Assemblée nationale de la Cote d’Ivoire a déclaré qu’il réfléchira plus sérieusement à sa candidature à la présidentielle…en d’autres termes il est candidat ?

Sa décision n'est pas encore connue. Guillaume Soro est un homme de conviction, qui mûrit ses décisions avant d'engager l'action. Mais je suis de ceux qui souhaitent ardemment, comme de nombreux Ivoiriens nous le disent à travers moult sondages et prises de positions publiques, qu'il soit candidat à cette élection de 2020, décisive pour l'alternance générationnelle, démocratique et symbolique en Côte d'Ivoire comme en Afrique.

 A-t-il les coudées franches pour avoir l’investiture du RDR ? Et si oui cette candidature n’est elle pas germes de division dans la mesure où il n’est pas un pur produit RDR ?

Si Guillaume Soro était candidat, je crois que son interlocuteur valable et privilégié serait l'ensemble du peuple de Côte d'Ivoire. Notre Leader pratique davantage la politique des citoyens que celle des partis. Et comme il l'a lui-même répété, il reste ouvert à tous les partis qui souhaitent cheminer avec lui.

Au vu de son parcours Ministre de la défense, Premier Ministre, et président de l’Assemblée j’imagine pour vous que c’est le meilleur CV…

Oui, incontestablement. Pour moi, Guillaume Soro, après 2 mandats de Chef du Parlement, 5 ans comme Premier ministre sous deux Présidents de la République, 5 ans comme ministre et ministre d'Etat, 5 ans de maîtrise des questions géostratégiques de sécurité, 5 ans de gestion de 60% du territoire ivoirien, 16 ans d'expérience des négociations politiques intérieures et extérieures, 3 ans à la tête du plus puissant syndicat estudiantin de son pays, 6 emprisonnements politiques sous le régime Bédié, a incontestablement la capacité de rassembler amplement ce pays. Son sacerdoce pour le Pardon et la Réconciliation s'explique par cette masse volumique d'expériences politiques.

Pensez vous que le PDCI de Henri Konan Bédié le soutiendra ? Par ailleurs l’amnistie des 800 personnalités citées ci haut ne va-t-elle pas compliqué sa candidature et sa campagne ?

Je ne puis préempter l'attitude du Président Bédié. Je constate qu'entre lui et le Chef du Parlement Guillaume Soro, règne une harmonieuse complicité. L'amnistie est une bonne chose pour la Côte d'Ivoire: l'intérêt général de la Nation doit primer sur les ambitions personnelles. L'Homme d'Etat Guillaume Soro ne sacrifiera jamais son pays à sa gloire personnelle. La réconciliation, c'est aussi l'acceptation pleine du jeu démocratique.

La zone CEDEAO s’illustre par des élections pour le moins libres et transparentes. A l’inverse, la zone CEEAC n’est pas un exemple en matière d’élections. Quelle est votre analyse de cette dichotomie ?

IL s'agit d'une différence de civilisation politique. Des images me viennent à l'esprit. D'un côté les savanes sahéliennes et l'ouverture typique du désert. De l'autre, les forêts, et l'entre-soi humide des bantous. Quand vous entrez dans un taxi à Abidjan, avec des cacahuètes en main, vous devez spontanément les proposer aux autres passagers. En Afrique Centrale, et notamment au Cameroun, les passagers invités à manger avec vous vos cacahuètes vous trouveraient suspect et bizarre: " IL veut même nous montrer quoi? IL nous connaît où non?" Cet esprit égocentré du centro-africain se traduit dans l'esprit des institutions. Les potentats d'Afrique centrale enclavent leurs concitoyens par le déficit d'infrastructures communes et la brutalisation des libertés fondamentales. L'Afrique de l'Ouest est caractérisée par un plus grand désenclavement de l'espace et des mentalités.Les camerounais ne savent pas, par exemple, que l'opposition politique burkinabé avait plus de droits respectés sous Blaise Compaoré au Burkina Faso que l'opposition politique camerounaise n'en a jamais eu de toute sa vie. Les Ouest-africains ont des traditions de convivialité politique inexistantes en Afrique centrale. Voilà pourquoi un Guillaume Soro peut venir regarder un match des Lions Indomptables avec des Camerounais dans un bar de Yaoundé , alors que jamais le Président Biya ou ses pontes associés n'ont envisagé une telle proximité avec leurs concitoyens.

La Cedeao et l’umeoa sont de parfaites exemples intégrations sous régionale réussie. De votre point de vue quels sont les freins à une intégration meilleure en Afrique centrale

La faiblesse des traditions d'hospitalité et de l'Etat de droit en Afrique centrale explique cette différence. L'Etat de droit, c'est un système politique organisé tel que tout abus de pouvoir, même venant de l'Etat, peut être sanctionné et réparé par le recours à la justice.

Dr Christopher Fomunyoh et plusieurs observateurs pensent que le Cameroun gagnerait à rentrer dans la CEDEAO. Vous souscrivez à cette démarche ?

Cela ne suffira pas. Il faut instaurer l'Etat de droit dans toute la CEDEAO comme dans la CEMAC ou CEEAC. Il faut aussi accélérer la construction de la Fédération des Etats-Unis d'Afrique.

Au Cameroun actuellement a lieu une guerre meurtrière entre les séparatistes et le gouvernement ; quelle est votre lecture de la crise anglophone ?

La revendication politique anglophone est partiellement légitime. Ils ont été floués dans la construction de l'Etat unitaire. Mais cette revendication devient inacceptable quand elle se mue en sécessionnisme. La barrière de l'anglais, du français ou de l'allemand ne peut pas définir des frontières politiques entre les Africains!

Je condamne par ailleurs la brutalité du régime Biya envers les anglophones. Battre des professeurs, des avocats, des leaders d'opinion qui manifestent pacifiquement dans la rue, c'est provoquer la radicalisation des communautés qu'ils représentent!

La solution de toute cette histoire, c'est l'instauration d'une république fédérale du 21ème siècle camerounais, avec 7 ou 9 Etats fédérés ( Etats du Fako, du Wouri, des Grassfields, de l'Adamaoua, de la Benoué, du Levant, du Centre, etc...) avec gouverneurs locaux élus, Chancelier et Vice-Chancelier fédéraux élus, 35% de ressources gérées sur place par les Etats fédérés, 65% des ressources par l'Etat fédéral, avec une répartition des compétences publiques comme en Afrique du Sud, au Nigéria, au Ghana, en Allemagne ou au Brésil.

On évitera ainsi la monarchie centraliste du jacobinisme de Yaoundé. On évitera ainsi la non-responsabilité des élites locales devant tous les concitoyens. On pourra aussi mieux contourner les pièges du tribalisme, de la haute corruption et du sous-développement dans nos régions.

Que pensez-vous des initiatives de dialogue qui fusent de partout. En particulier la plus récente celle du Cardinal Tumi ?

Le régime de Biya et ses héritiers ne dialogueront jamais véritablement, tant qu'ils ne subiront pas une défaite stratégique majeure. Ceux qui croient le contraire essaient depuis des décennies. Les résultats sont quasiment nuls comme la très avortée Tripartite de 1991-92.

Etes vous de ceux qui pensent qu’il faille un dialogue national avant la présidentielle ou on peut y aller en l’état actuel des choses ?

La présidentielle 2018 est un non-événement pour moi. Je respecte le désir de mes frères Cabral Libii, Josua Osih et Maurice Kamto d'y figurer. Je les attends aux lendemains de leur défaite déjà rédigée par Elecam-Biya et protégée par les milices tribales et criminelles incrustées au coeur du système sécuritaire national par le dictateur Paul Biya. Ils finiront tôt ou tard par comprendre que l'élection présidentielle n'a de sens que si le système électoral est fiable et contrôlable.

Seule compte la construction d'un rapport de forces politiques obligeant ce régime à céder le pas à une transition politique vers un véritable Etat de droit au Cameroun. Peu importe le temps que cette construction du rapport nouveau des forces politiques doit prendre, c'est l'enjeu essentiel du véritable changement espéré par nos populations.

Et tous les soldats camerounais qui exécutent des ordres illégitimes et criminels du régime Biya contre les populations doivent savoir qu'un jour, il leur faudra en répondre personnellement, car ce régime n'est plus que l'ombre de lui-même.

Dans l’initiative du Cardinal, il demande la relaxe de tous les détenus de la crise anglophone. Est-ce qu’on peut faire un parallèle avec l’amnistie signée en Cote d’Ivoire lors des négociations de Ouaga laquelle amnistie a permis l’ouverture des négociations ?

Le cas camerounais est absolument hors de comparaison. L'aberration morale, intellectuelle et juridique de la politique camerounaise est absolument exceptionnelle. Je suis cependant absolument d'accord avec l'idée de l'amnistie de l'ensemble des prisonniers politiques au Cameroun. Mais le plus important, c'est ensuite d'ouvrir des négociations sur la réforme instauratrice de l'Etat de droit. Voilà pourquoi j'insiste sur la nécessité que des forces politiques nouvelles agissent de concert pour obtenir le rapport de forces nécessaires à la réécriture émancipatrice du contrat social camerounais.

Coalition ou candidat unique que proposeriez-vous aux politiques camerounais ?

Comme l'élection 2018 est truquée d'avance, je laisse les candidats déclarés jouer à ce jeu à somme nulle.

L’absence de coalition profite à qui ?

Elle a toujours profité au trucage électoral institutionnalisé par le régime Biya. Et elle lui permet aussi de justifier ses scores surfaits devant les puissances étrangères par l'argument de la division de l'opposition. L'opposition actuelle sert de faire-valoir électoral au pouvoir RDPC. La véritable coalition à construire, je le répète, ce n'est pas une coalition électorale de circonstances, aussi volatile que les appétits opportunistes de bien des opposants camerounais. Nous avons besoin d'une coalition de forces politiques nouvelles engagées pour la naissance de l'Etat de droit au Cameroun. Cela doit engager l'action des patriotes éclairés de tous les corps de la nation camerounaise.

Guillaume Soro Président,  Franklin Nyamsi Amabassadeur de Cote d’ivoire en France ou ministre conseiller spécial ?

(Rires). Je suis actuellement un conseiller spécial de Guillaume Soro. Et j'ai un métier de base, l'enseignement. Cela me suffit.
Saluons déjà la dimension panafricaine de ce leader ivoirien, qui fait confiance à un fils du Cameroun au coeur de la Côte d'Ivoire. Que les micro-nationalistes africains apprennent de ce modèle. Pour tout le reste, laissons le temps au temps. On fait de la politique pour servir les populations et non pour orner son CV. 
Je servirai toujours le Cameroun, la Côte d'Ivoire et l'Afrique, voire l'humanité, tant que je le pourrai, et sous des formes diverses, s'il le faut. "Rien de ce qui est humain ne m'est étranger". Cette formule de Térence me va comme un gant.

Merci infiniment Professeur .

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