Réduire la Centrafrique en un champ de bataille, tel est l’objectif que se serait fixé la France. Car de sources bien introduites, une rencontre de chefs de divers groupes armés centrafricains est prévue le 8 août 2018 à N’Djamena, capitale de la République du Tchad. 

Il s'agit notamment de Noureddine Adam, Maxime Maakom, AbdullayeHissen et d’autres leaders qui devront prendre part à cette rencontre initiéepar la France, dont la mission première est de protester contre la coopération progressive du Président Faustin-Archange Touadéra avec la Russie qui depuis un an à travers 5 militaires et 170 instructeurs civils envoyés en RCA forment les Forces armées centrafricaines (FACA), notamment au maniement des armes livrées en début d’année. 

Chose qui justifie à coup sûr que le succès des soldats et l’amplification de l’armée nationale préoccupent les chefs de rebelles et surtout la France car leur influence se réduit dans les régions et leurs affaires, souvent illégales, se retrouvent perturbées par cette coopération. Vu de cet angle ,il est clair que le grand objectif de cette rencontre serait donc la mise en avant d’un ultimatum, demandant aux Russes de quitter la RCA et au gouvernement centrafricain, d’exécuter les reformes rigoureuses limitant le mandat présidentiel. 

Dans le cas contraire les rebelles destitueraient le pouvoir du Président en accord avec la France qui a tendance à négocier avec les terroristes car telle est sa politique extérieure habituelle en Afrique. L’une de ses pratiques est de mener des affaires avec des groupes rebelles en leur fournissant des armes. Ce qui permet alors de dynamiser l’instabilité en freinant le développement des pays africains.