Cameroun, Présidentielle 2018 : Qui sont ces candidats qui sollicitent les suffrages des Camerounais ?
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Cameroun, Présidentielle 2018 : Qui sont ces candidats qui sollicitent les suffrages des Camerounais ? :: CAMEROON

La course pour la présidentielle 2018 est désormais ouverte. Le conseil électoral a livré sa copie. Au total, 9 candidats en lice. Des seniors et des juniors pour affronter le vieux briscard Paul Biya.

Une liste hétérogène.

En attendant la délibération du conseil constitutionnel sur les recours et qui du reste n’aura pas une influence significative sur l’ossature des candidats, les dés sont désormais jetés. La campagne avant la campagne a été lancée au palais des sports de Yaoundé par Enow Abrams Egbe président du conseil électoral par la lecture des candidats retenus pour le 7 Octobre. Une liste plutôt hétérogène dans laquelle on trouve : Adamou Ndam Njoya et Garga Haman Adji, deux vieux de la présidentielle, Kamto Maurice et Akere Muna, deux caïds venus challenger l’ancien patron et le juniors Osih joshua, Libii Li Ngue, Matomba serge Espoir, Ndifor Afanwi Franklin. En face de tous, Paul Biya.

Qui sont ces candidats qui sollicitent le suffrage des Camerounais ?

Biya Paul

Candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti politique qu’il a crée en 1984.

A 85 ans, il est au pouvoir depuis 1982 à la suite de la démission d’Ahmadou Ahidjo le premier président du Cameroun.

Sa politique basée sur la rigeur et la moralisation s’est muée en politique des grandes ambitions, puis des grandes réalisations.

En réponse à ceux qui l’accusent de s’accrocher au pouvoir, il répond laconiquement « Ne dure pas au pouvoir qui veut mais qui peut »

Il se présente comme le candidat des compatriotes de l’intérieur et de la diaspora.

Garga Haman Adji

Candidat de l’Alliance pour la Démocratie et le Développement (ADD) dont il est président depuis la création.

Garga Haman Adji, ancien haut commis de l’Etat a eu le courage de démissionner de sa fonction de ministre dans un pays où la culture de la démission est proscrite et même quasi impossible.

Reconnu pour son franc parler il a été plusieurs fois challenge de Paul Biya sans résultats éclatant.

Cet originaire du Nord Cameroun est plutôt centriste et prône pour une transition douce.

Kamto Maurice

Le Pr Kamto Maurice est le candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).

Ancien ministre de Paul Biya et avocat émérite, on lui doit la victoire du Cameroun contre le Nigeria au sujet de l’affaire Bakassi.

Son parti , le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) qui se déploie sur le terrain depuis l’annonce de la présidentielle recrute en son sein de nombreux intellectuels parmi lesquels plusieurs avocats.

Au sortir de la publication des résultats, après l’anxiété, au MRC on estime que Elecam a fait son travail.

Place maintenant à l’action sure le terrain.

Libii Li Ngue Ngue Cabral

Candidat du parti Union Nationale pour l’Intégration vers la Solidarité (Univers).

A 38 ans, ce jeune universitaire se révèle par ses prises de position critiques et iconoclastes dans les chaines de télévision Camerounaises.

Avec son mouvement « 11 millions de Camerounais » et investi par le parti Univers à N’Gaoundéré dans l’Adamaoua Libii Li Ngue Ngue Cabral  va sillonner les quatre coins du Cameroun à la collecte de 30 millions de caution exigibles pour la candidature.

Libii Li Ngue Ngue Cabral  se présente comme le mandataire du peuple et milite pour des primaires au sein de l’opposition pour un candidat unique.

Matomba Serge Espoir

Investi Par le Peuple Uni Pour La Rénovation Sociale (PURS), une organisation sociale qui s’est muée en parti politique. Matomba est un jeune loup aux dents longues qui est entré en politique par conviction.

Très connu dans les milieux de l’humanitaire, il pense que le moment est arrivé pour passer la main aux jeunes.

Serge représente en lui un espoir pour la jeunesse.

Son programme de société est essentiellement axé sur l’éducation parce que pour le purs, la jeunesse est le socle de tout développement.

Serge Espoir Matomba veut une société Camerounaise tirée par les jeunes pour son décollage.

Muna Akere Tabeng

Candidat du Front Populaire pour le Développement (FPD), cet avocat ancien de tranparency international et du tribunal pénal sur le Rwanda est sur les starting-blocks depuis plusieurs mois avec son mouvement « now ».

Le Mouvement "NOW" étant une plateforme « composée de camerounais de toutes les couches sociales qui partagent la vision d'une démocratie participative où tous nous contribuons de manière active à la construction d'une Nouvelle République » sous-tendu par l’engagement de la jeunesse, reforme du système educatif, promotion de l’entrepreneuriat, accès au financement, accompagnement des jeunes.

Au sortire de la proclamation des listes des candidats, le parti « travaille pour un candidat unique »

Ndam Njoya Adamou

Candidat de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) parti qu’il a crée et dont il est président.

C’est un habitué des présidentielles dont il est candidat autant de fois que Paul Biya.

Le Maire de Foumban dans la région de l’ouest du Cameroun y est présenté comme le leader de ce fief imprenable.

Ancien ministre de L’Education, le  programme du Dr Ndam Njoya Adamou s’articule sur la promotion d’une éducation fiable, la révision de la constitution, une élection à deux tours et une alternance pacifique à la tête de l’Etat du Cameroun.

Ndifor Afanwi Franklin

Jeune pasteur d’une Eglise de réveil, il est présenté par le Mouvement Citoyen National Camerounais (MCNC).

Le pasteur dit avoir une vision dans laquelle Dieu lui demandait de faire de la politique « il est temps que la paix règne au Cameroun ».

L’homme de Dieu va en guerre contre les maux qui minent et qui font reculer le pays « il y a trop de corruption au Cameroun ».

Le parti de Ndifor Afanwi Franklin  dont le lancement des activités datent du mois d’avril dernier milite pour le cessez le feu dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest

« il est temps de poser les armes ».

Osih Joshua Nambangi

Candidat du Social Democratic Front (SDF), principal parti de l’opposition dont il est le vice président.

A 49 et député à l’assemblée nationale du Cameroun, il a reçu l’onction Ni John Fru Ndi, leader de l’opposition et chairman du SDF qui a exhorté les militants du parti à lui apporter tout leur soutien.

Fortement représenté sur toute l’étendue du territoire, le SDF se présente comme un challenger sérieux au parti au pouvoir le RDPC.

D’ailleurs et le candidat Joshua Osih le confesse lui-même « la première mission d’un président c’est l’intégrité territoriale ».

Déjà, « les choses sérieuses » vont commencer avec la présentation dans les prochains jours du programme politique du parti à la presse.

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