Les yeux doux à  la diaspora
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Nombre de prétendants à la présidentielle multiplient des déplacements pour séduire les Camerounais de l’étranger.

Même si les potentiels électeurs camerounais inscrits sur les listes électorales à l’étranger n’atteignent pas 15 000, la diaspora attire bon nombre de candidats à la présidentielle. Ceci pour diverses raisons. Mobilisation financière, animation des structures du parti, plaidoyers politiques, visibilité médiatique … Certes Paul Biya, candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), ne s’est pas encore déployé directement vers cette cible, mais des responsables à divers degrés  du  parti  sont  sur  le terrain.

Dans  la  quinzaine  de  sections  du Rdpc  à  l’étranger  (Gabon,  Guinée Equatoriale,  Sénégal,  Côte  d’Ivoire, Afrique  du  Sud,  Espagne,  France, Grande Bretagne et Irlande du Nord, Suisse, Etats-Unis) des comptes rendus permanents d’activités de collecte de fonds sont relayés via les réseaux sociaux. Une mobilisation qui traduit l’engouement  des  militants  de  ce parti à participer pleinement à l’élection présidentielle.

Johua  Osih du  Social  Democratic Front (Sdf) ne s’est pas rendu à N’djamena  (Tchad)  ou en  Allemagne  récemment uniquement pour des collectes  de  fonds.  Le  vice-président du SDF, à en croire les publications diffusées  à  l’issue  de  ces  déplacements, est davantage allé remobiliser les structures locales du parti. L'information claire et nette . Dans les pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) et en Allemagne, Johua  Osih  y  a  géré  les  questions d’intendance  «  afin  de  rendre  plus fluide le fonctionnement de ces structures ».

Maurice Kamto, dont le Mouvement pour  la  renaissance  du  Cameroun (Mrc) est plus récent sur l’échiquier s’est  rendu  en  Europe,  Allemagne notamment,  pour  y  tenir  une  série de rencontres avec les membres de la diaspora.  Des discussions  où  les Camerounais  de l’étranger ont  l’occasion de donner  leur avis  sur des questions qui n’occupent pas forcément le haut du pavé. Entre autres, la monnaie, la forme de l’Etat, la double nationalité.

Charly  Djapa,  président  fondateur du Parti socialiste et des écologistes camerounais (Psec), connait ces questions  du  bout  des  doigts  puisqu’il est constamment avec cette diaspora. L’occasion  de  la  présente  élection présidentielle permet à Charly Djapa de les inscrire au cœur de sa vision politique et se présenter comme le porte-étendard  de  cette  diaspora. Un titre que va lui disputer un certain Cabral Libii, investi par le parti Univers, dont la tournée en fin 2017 en Europe  et  aux  Etats-Unis  lui  avait permis d’accroître sa visibilité, peaufiner son lobbying .

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