Bernard Njonga : Je suis prêt et confiant
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Le président national de « Croire au Cameroun » (Crac), s’exprime sur la portée de son projet à trois mois du scrutin présidentiel.

Votre passage dans le cadre de l’émission « l’Arène » sur Canal 2 International a été annulé récemment. Il y a quelques jours, le « Café politique » qui devait vous recevoir a également été annulé à la dernière minute. Comment percevez-vous cela ?
Je suis étonné et surpris, puisque d’autres personnalités, candidats à l’élection présidentielle, ont eu droit au chapitre de ces deux rencontres avec les médias et à grand coup de publicité. Honnêtement, je m’interroge face à cette discrimination que je laisse aux Camerounais le soin d’interpréter. Ce qui est sûr et je peux le dire avec orgueil, je suis prêt et confiant de ce que mon projet est réaliste, opportun. De plus, j’ai les capacités et le potentiel pour le réaliser. Ce sont deux belles occasions pour moi, gâchées concernant la présentation de mon projet aux concitoyens camerounais. C’est injuste mais attention, je n’en sors que dopé.

Vous venez d’effectuer une tournée européenne où vous vous êtes notamment rendu en Allemagne. Quel en est le bilan ?
Très positif. J’ai beaucoup appris sur la perception que la diaspora se fait sur le pays, ses problèmes et la pertinence du projet Crac (« Croire au Cameroun », Ndlr), qui n’est rien d’autre que le développement du Cameroun avec l’Agriculture comme premier levier. J’ai reçu des encouragements, mais aussi du soutien et des suggestions pour l’amélioration de ce projet.

Nous sommes rendus à quelques mois de l’élection présidentielle. Quel est le principal axe de votre campagne ?
Il n’a pas changé et il ne changera pas. Il est simple et consiste à présenter le projet des « 40 mesures pour faire décoller le Cameroun par l’Agriculture en cinq ans », et discuter avec les Camerounais. En plus de faire du Cameroun une grande puissance agricole avec pour principal objectif d’en finir avec la famine, la vie chère, en produisant abondamment, en créant du travail, de la richesse et du bienêtre pour tous.L'info claire et nette.  J’ambitionne de participer, à ma manière d’être et de faire, à l’avènement d’une nouvelle pratique de la politique et d’être politicien au Cameroun. Ce changement est primordial pour convaincre le maximum de nos concitoyens à revoir leur méfiance de la chose politique et des politiciens. Il est aussi primordial de faire renaître ce rêve et cet espoir d’un avenir meilleur auquel ils participeraient avec enthousiasme.

Vous êtes également activiste. Cependant, l’on ne vous reconnaît pas vraiment un passé en politique. Pensez-vous que les Camerounais vous voteront seulement sur la base de votre projet ?
On nous disait qu’avec la politique, on cherche à conquérir le pouvoir alors qu’avec la société civile, on cherche à améliorer les conditions d’existence des populations. Dans le sens premier de cette assertion, vous comprenez bien que c’est du côté de la société civile que se pratique la vraie politique. Ce par rapport à quoi, tout modestement, je peux me targuer une certaine expérience tirée de mes luttes, à l’instar de celle contre les importations de poulets congelés au Cameroun. Mais attention ! C’est le politique qui détient les moyens pour changer de manière durable le cours des choses. Raison pour laquelle je me retrouve en politique ; question d’être plus concret c’est-à-dire savoir ce qu’il faut pour améliorer les conditions de vie des populations, tout en tenant la manette des moyens nécessaires. En un mot, arrêter de jouer au chien qui aboie et la caravane passe.

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