Développement des pays africains : L'apport de la diaspora aux économies locales
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AFRIQUE :: Développement des pays africains : L'apport de la diaspora aux économies locales

Les envois de fonds de la diaspora africaine vers leurs pays d’origine ont culminé à 21 318,6 milliards de F en 2016. Il en a été question au cours du premier orum des diasporas africaines organisé le 21 juin à Paris.

La diaspora, une mine  de  financement  pour  les pays africains. Selon la Banque mondiale  (BM), les envois de fonds de  la diaspora africaine vers leurs  pays d’origine ont culminé à  32,5 milliards d’euros (21 318,6  milliards de F) en 2016. Bien plus  que l’aide au développement  destinée à tout le continent,  selon les experts. Dans une note  de méthodologie sur l’encadrement des ménages en montage  de projets entre autres, le Dr.  Kennedy F. Tumenta, expert  en développement, éthique  globale et entrepreneuriale,  souligne que la diaspora est  « un vivier de potentiel humain  et financier pour le développement des économies africaines ».  

Ce « potentiel humain et financier » a été mis en exergue le  22 juin dernier à Paris lors du  premier Forum des diasporas  africaines. L’évènement qui a  réuni plus de 2825 participants  a permis de débattre sur plusieurs problématiques, notamment comment mettre toutes  ces ressources au service du  développement du continent. 

De manière globale, après un  repli des envois de fonds sur  deux années consécutives, 2015  et 2016, on a observé une hausse  de 8,5 % de ces transactions  à destination des pays à revenu faible et intermédiaire. En  2017, la BM estime ces envois  de fonds à 38 milliards de dollars (environ 21 323 milliards de  F) en Afrique subsaharienne,  soit une progression de 11,4% par rapport à 2016.

La même  source projette à 41 milliards  de dollars (plus de 23 007, 5  milliards de F), les envois de  fonds vers la même région en  2018, en hausse de 7%. Cependant, la majorité de ces  fonds est souvent destinée à  un usage domestique. En effet,  sur le plan local, des données  de la BM montrent que 52,8  % des fonds transférés par la  diaspora camerounaise sont  destinés à la consommation  courante. Seulement 15,5% de  ces fonds sont alloués à l’investissement productif.

Le Dr.  Kennedy F. Tumenta relève que  la situation du Cameroun n’est  pas très différente de celle des  autres pays africains. Il souligne  par ailleurs la nécessité pour  les pays africains de mettre en  place un cadre qui favorise la  canalisation de cette source de  revenus vers l’investissement.

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