élections en RDC : comme un appel au boycott
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Valentin Mubake, un acteur de l’opposition en RDC conditionne sa participation aux élections à venir à la correction des irrégularités. Ce qui pourrait s’interpréter comme un appel au boycott.

« Les élections servent à donner à la population le choix d’élire ses propres dirigeants, pour son bien-être et donc les élections ne peuvent pas servir à reconduire des médiocres », a déclaré ce lundi 2 juillet Valentin Mubake, président-fondateur de l’UDPS/Le peuple. Un parti né suite à son exclusion de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), principale formation de l’opposition en RDC.

À en croire les autorités congolaises, les élections générales et surtout présidentielle auront lieu le 23 décembre prochain. Mais, Kinshasa a beau se montrer fidèle au calendrier électoral par la réalisation des opérations comme la révision des listes électorales et l’audit de la machine à voter, des voix continuent d‘émettre des réserves quant à la fiabilité du processus électoral.

La déclaration de Mubake semble donc procéder de la gouvernance électorale proposée jusqu’ici par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).  « La fameuse machine à voter, le fichier corrompu, que Nangaa (président de la CENI, NDLR) maintient, les personnes sans empreintes digitales sont des personnes fictives », a ajouté le leader.

Face à une telle situation, Mubake a déjà une conduite à tenir. « Nous ne voulons pas crédibiliser un processus vicié. Il faut d’abord que ce processus soit assaini », a poursuivi l’ancien membre de l’UDPS. Si des médias congolais s’abstiennent de faire tout commentaire, la déclaration est quasiment un appel au boycott des élections à venir. Une option qu’il est presque seul à défendre jusqu’ici.

Ancien conseiller d‘Étienne Tshisekedi, Valentin Mubake a été exclu de l’UDPS en avril 2017 pour avoir participé à des consultations initiées par Joseph Kabila en vue de la nomination d’un Premier ministre dans les rangs de l’opposition conformément à l’accord du 31 décembre 2016 ou accord de la Saint-Sylvestre.

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