Cameroun, Domaine de l'aéroport de Douala: 400 hectares occupés illégalement
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Cameroun, Domaine de l'aéroport de Douala: 400 hectares occupés illégalement :: CAMEROON

L’Autorité aéronautique vient de sensibiliser sur la préservation des réserves foncières et les contraintes de construction dans le voisinage.

400 hectares du domaine de l’aéroport international de Douala sont occupés par des privés. Illégalement. Ce chiffre, rendu public mercredi 20 juin dans la capitale économique par l’Autorité aéronautique, suffit à illustrer le niveau de pression exercée sur les réserves foncières du site.

Dont la superficie totale au départ était d’environ 1218 ha. Cette occupation anarchique, essentiellement à des fins de construction, est non seulement dommageable pour l’exploitation optimale de l’aéroport, mais aussi dangereuse. D’où l’opération de sensibilisation sur la préservation des réserves foncières de l’aéroport international de Douala et les contraintes de construction dans son voisinage, organisée mercredi par l’Autorité aéronautique.

Il s’agit de restaurer l’emprise normale de l’aéroport, c’està- dire l’espace réservé au sein duquel son exploitation peut s’effectuer en toute sécurité, présentement et suivant des projections sur vingt ans. Les enjeux ici sont de première importance, à en croire le directeur général de l’Autorité aéronautique, Paule Assoumou Koki.

Ils portent sur la sécurité, la sûreté et le développement. En matière de sécurité, il s’agit de protéger les aéronefs contre les obstacles, afin de garantir « l’exploitation sûre des vols lors des atterrissages et des décollages », a mentionné la Dg de l’Autorité aéronautique. Par obstacles, il faut entendre les bâtiments, mais aussi les antennes, les câbles et autres fils électriques, les grues, bref, « tout ce qui s’élève suffisamment haut dans le ciel ».

A protéger aussi, les zones d’émission des aides radioélectriques, qui sont au sol, et viennent en appui à la navigation. Toujours en matière de sécurité, les vols doivent être protégés de toute incursion sur piste, qu’il s’agisse d’une personne, d’un véhicule ou d’un animal. « La piste et les voies de circulation sont sacrées », relèvera Mme Koki. Il faut donc éloigner des zones délicates un certain nombre d’activités, non contrôlées et non autorisées.

Outre les avions et leurs passagers, la sécurité concerne aussi les populations environnantes, contre les accidents et contre les nuisances sonores. La préoccupation de sûreté, elle, commande de protéger l’aéroport dans son ensemble, piste et voies de circulation. Nanti de tous ces atouts, l’aéroport peut amorcer son développement : mieux jouer son rôle de pôle économique, envisager une nouvelle piste, augmenter son aire de trafic, etc.

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