Les éléments du 3e BIR ont posé des actes humanitaires à l’endroit des populations du Sud-ouest en fin de semaine dernière.

Le Bataillon d’Intervention Rapide( BIR), l’une des forces spéciales de l’armée camerounais, vient une fois de plus confirmer tout le bien qu’on pense des forces armées camerounaises. En effet, les éléments du 3e BIR déployés dans le Sud-ouest, dans le cadre de la guerre contre le terrorisme orchestré par les sécessionnistes, ont remis aux populations de la localité d’Akwaya dans la région du Sud, le 31 mai 2018, des denrées alimentaires, le petit matériel de la vie pratique. Ils ont également effectué de l’investissement humain, pris dans leurs bras des bébés dont certains arboraient fièrement les casquettes ou les casques de leurs bienfaiteurs.

Un  bel exemple du lien « Armée-Nation » que le chef de l’Etat appelle de tous ses voeux au Cameroun. Une activité sportive était également au rendez-vous de cette journée de solidarité. Et c’est la place de fête d’Akwaya qui a servi de cadre à ladite cérémonie. En effet, ce geste trouve son fondement dans la détermination du gouvernement à ramener la paix dans ces deux régions et à les sécurisées contre les forces du mal. On annonce d’ailleurs un retour massif des populations déplacées de cette région et plus précisément de cette localité où l’armée veille de jour comme de nuit sur la sécurité des personnes et de leurs biens.

Contrairement aux allégations de certains esprits tordus, c’est une belle réponse que cette armée professionnelle vient de donner à ses pourfendeurs qui l’accuse à tort et sans preuves de commettre des exactions sur des populations civiles. Ce n’est pas pour la première fois que l’armée camerounaise fait preuve d’un grand sens d’humanisme à l’endroit des populations.

Des actes comme ceux d’Akwaya dans le Sud-ouest Cameroun ont été observés à l’Extrême-nord dans le cadre de la guerre contre Boko Haram. Les éléments des Forces de Défense se sont transformés en infirmiers pour administrer des soins aux populations malades, des enseignants en même temps qu’ils remettaient des vivres aux nécessiteux.

Ces actes ont davantage  scellé le lien armée-nation et la confiance entre les deux parties pour faire front commun contre leur ennemi commun, Boko Haram. Grâce au courage et à l’engagement des populations aux côtés des soldats, Boko Haram a vu sa capacité de nuisance réduite à néant. C’est donc une marque déposée de l’armée camerounaise, comparativement aux autres armées dans le monde qui se limitent à combattre sans redonner espoir aux populations civiles traumatisée par le syndrome de la guerre.