Présidentielle : Ces personnalités qui appellent Biya à  quitter le pouvoir
CAMEROUN :: POLITIQUE

CAMEROUN :: Présidentielle : Ces personnalités qui appellent Biya à  quitter le pouvoir :: CAMEROON

Donald Trump : Un fardeau pour Biya
Dans un communiqué officiel de l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun publié après une rencontre entre l’ambassadeur américain, Peter Barlerin et le président Paul Biya le 18mai dernier, le premier en a profité pour suggérer au Chef d’Etat camerounais, de réfléchir à son futur en s’inspirant de Georges Washington ou de Nelson Mandela.

« Le président devrait penser à son héritable », martelait le diplomate américain. Une déclaration qui n’a pas été du goût du pouvoir de Yaoundé qui dénonce l’ingérence de Washington dans les affaires internes au Cameroun. Sur un tout autre plan, les américains accusent le régime de Yaoundé d’avoir procédé à des assassinats ciblés dans le cadre de la crise anglophone.

Saint Eloi Bidoung : Le maire Rdpc qui agite le sérail
C’est par voie de presse que le premier adjoint au maire de la commune de Yaoundé 6, a annoncé sa candidature contre le président Biya lors du prochain congrès du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).Selon ce militant du parti au pouvoir, plusieurs raisons peuvent justifier son choix de challenger le président sortant, à l’instar des exactions contre les étudiants de l’université de Buea et les abus des forces de l’ordre lors des émeutes de Bamenda. « Que Paul Biya fasse attention aux matraques qu’il donne à ses zouaves pour tabasser les étudiants, les avocats et les femmes sans armes.

C’est lui que l’on frappe; lui qui pourtant est arrivé au pouvoir par un "OK" risque d'en sortir "KO" ivre d’avoir reçu des siens, "un tas de coups" pouvant donner lieu à "un coup d'État"... Et le temps n’est plus loin», avertissait Saint Eloi Bidoun dans une tribune libre parue dans la presse locale. Il ajouta « ce pouvoir est lâche. On ne frappe pas sur une jeunesse déjà au chômage, à la précarité et à des lendemains encore plus terribles à la sortie des amphis». Toutes choses qui l’auraient emmené à se dresser contre le président national de son parti.

Cardinal Christian Tumi : « Si j’étais à la place de Biya, je surprendrais tout le monde »
A l’encontre du président Paul Biya, celui qui fut le premier cardinal camerounais n’a rien perdu de la verve qui a construit son autorité morale. Le cardinal Christian Tumi dans un entretien accordé au journal panafricain « Jeune Afrique », dénonce les appels à candidature de Paul Biya. « Je n’apprécie pas du tout cette façon d’agir. La question est de savoir si ceux qui font ces appels sont sincères ou s’ils ne pensent pas d’abord à eux-mêmes, s’ils ne sont pas tenaillés par l’angoisse de partir, eux aussi, après la retraite du président… », Clame l’homme dont la voix reste puissance au sein de l’église.

Pour lui, « si j’étais à la place de Paul Biya, je surprendrais tout ce beau monde en disant : C’est fini, je me retire, je ne suis plus candidat ! Je demanderais que mon parti désigne quelqu’un d’autre pour prendre la relève ». Excédé par ses appels à candidature, il s’enflamma : « Puisque les statuts du parti en question prévoient que son président national en soit le candidat naturel, pourquoi ses partisans le pressent-ils de se présenter ? Je trouve tout ceci étrange. Le bon sens nous fait-il défaut à ce point ? Pourquoi cette peur du changement ? ».Et d’analyser, « tôt ou tard, un nouveau président prendra la tête du pays et appliquera sa politique en fonction de ce qu’il voudra faire du Cameroun. Donc, je n’aime pas ces appels à candidature ».

Lire aussi dans la rubrique POLITIQUE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo