FORCES DE DEFENSE : Pas de récupération par les ennemis
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Dans leur incapacité à se hisser au pouvoir par la voie des urnes, certains « apprentis sorciers », en  mal de substance politique, cherchent à infiltrer les forces de défense et de sécurité pour les contraindre à se mêler des batailles politiques pour en faire une menace contre le régime en place.

Depuis l’avènement de la démocratie au Cameroun au début des années 90 et le droit de vote accordé aux différentes composantes des forces de défense et de sécurité, de nombreux hommes politiques, opposants au régime de Yaoundé ou les dignitaires du parti nourrissent des ambitions égoïstes,. Ils cherchent, au fil des décennies et des évènements, à inciter les forces de défense et de sécurité au soulèvement armé. Le droit de vote accordé aux militaires dans un pays où l’identification à un parti politique est étroitement liée à l’appartenance tribale et les manœuvres de trahison de certains Officiers et militaires de rang plus ou moins véreux.

Ils ont fait croire aux ennemis du chef de l’Etat qu’après la déroute cuisante des « malabars » de l’ancien régime, le 6 avril 1984, l’option d’une prise de pouvoir par la force était toujours possible. Mais les forces de défense et de sécurité qui sont le symbole vivant de l’unité nationale, les exemples du vivre ensemble et de la solidarité, n’appartiennent pas au régime Biya qui les a trouvées. Elles y resteront pour ne pas servir des hommes mais tout simplement la patrie. Les forces de défense et de sécurité ne servent pas un régime, mais elles protègent les institutions et celui qui les incarne, car investi du pouvoir par le peuple souverain.

Ce sont alors des forteresses imprenables, des remparts contre toute déstabilisation et des boucliers de protection du chef de l’Etat, de toutes les institutions et de toute la nation. Ceux qui, parmi les hommes politiques obnubilés par le sommet de l’Etat veulent y accéder, avec le soutien des forces de défense et de sécurité, devraient dont changer de stratégies et rechercher d’autres alliés.

Efficacité

La sécurité présidentielle avec à sa tête une direction, réputée par sa fidélité au chef de l’Etat, redoutée par sa détermination à défendre les acquis de l’unité nationale et composée d’un personnel bien formé, est le premier rideau de protection infranchissable de Paul Biya. Elle est suppléée dans cette mission par la redoutable garde présidentielle composée de plusieurs unités des forces spéciales. Sous un commandement rigoureux, efficace et professionnel, les éléments qui composent la garde présidentielle sont disciplinés, rompus à toutes les techniques de combat et des missions humanitaires.

En arrière-plan, dans le rôle d’intrépide et infatigable sentinelle, il y a les forces spécialisées, la gendarmerie nationale, la sûreté nationale et les services de renseignement, patriotes et professionnels, dont le seul honneur est d’être investi de la mission de protection de la patrie et des institutions. Chacun a le droit de rêver. Mais il faudrait que ceux qui, parmi les adversaires politiques de Paul Biya, comptent sur un éventuel soutien des forces de défense et de sécurité pour prendre le pouvoir, retiennent que la déstabilisation du régime Biya ne passera pas par les forces de défense et de sécurité.

Le Cameroun a la chance de compter sur ses forces pour sauvegarder son intégrité territoriale, se protéger de tous les aventuriers politiques et assurer sereinement son développement. Une indéfectible fidélité qui doit être reconnue et surtout respectée par tous les spécialistes du maraboutage politique.

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