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© Camer.be : Alain Ndanga
- 28 May 2018 17:12:23
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Cameroun: Commune de Tonga : après la tempête ravageuse, les victimes toujours sans abri :: CAMEROON
La catastrophe s’est produite dans la municipalité les 6 et 7 mai dernier. Tout ou partie des sinistrés méditent leurs sorts à la merci des intempéries. En émoi, ils appellent à l’aide et à la solidarité.
A Bandounga où la tempête a fait plus de ravage, les populations victimes sont désarçonnées et sans voix. D’où viendra de l’aide ? La question est au bout de toutes les lèvres. Lasses d’attente, des foyers de l’agglomération urbaine, bien qu’à revenus moyens, réhabilitent sur fonds propres leurs toitures entièrement décapées. D’autres sont contraints à rebâtir leurs maisons qui pour la plus part en briques de terre, ont succombé sous le poids de la pluie qui ne leur a donnée aucune possibilité de sauver la moindre tôles en bon état.
Les élites dans le bois !
Au milieu des décombres, Monsieur Mbemi Nyaknga Victor, Directeur général de la Sonatrel (Société Nationale de Transport de l’Electricité) est le premier à se manifester. Le fils du terroir a fait un don de 200 tôles et a rétabli le réseau électrique qui a été fortement perturbé. Une véritable bouffée d’oxygène, car plongées dans le noir après plusieurs jours, les populations étaient dans l’expectative d’une éventuelle escalade d’insécurité. Seulement au regard des dégâts, beaucoup reste à faire. Qui d’autres se sont illustrées dans cet élan? Le Maire Bitchebe Désiré Raphael qui se réjouit du fait qu’il n’y ait pas de perte en vie humaine, a tout de même déclenché une action communale qui vise à tisser une liane de solidarité au niveau local, national et à la diaspora. « Nous attendons des âmes de bonne volonté », appelle Cristelle, l’une des victimes qui prépare le baccalauréat.
Sort ou malédiction ?
Le Maire a dressé le bilan des dégâts matériels après une expertise menée en la matière. Pour que la vie reprenne son cours normal ici, il faut recouvrer un peu plus de 100 millions de Fcfa. La Commune de Tonga, porte d’entrée et de sortie Est dans la Région de l’Ouest Cameroun, ne vit pas cette situation pour la première. 7 mai 2015- 7 mai 2018, cela fait trois ans jours pour jours que la catastrophe de même amplitude s’y est produite. Le Maire réfute ce que l’imagerie populaire appelle « malédiction ». Toutefois, pense que « la coïncidence permet de tirer des leçons ». Une chose est certaine, à la veille de cette période, la psychose s’emparera des populations.
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