C’est la résolution majeure du Congrès international en Chirurgie endoscopique en gynécologie qu’a abrité Yaoundé du 23 au 27 avril 2018, où avec près d’un millier de sommités scientifiques sur le sujet, et venues de tous les continents, il a été question du partage des expériences, ainsi que du transfert de technologies.

Devenu un pole d’excellence en Afrique centrale, le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (Chracerh) de Yaoundé, a sans doute été à l’origine de la Congrès international sur le sujet, qu’a accueilli la capitale camerounaise du 23 au 27 avril dernier. Directeur et Administrateur général du Chracerh, le Prof. Jean Marie qui était par ailleurs président du Comité d’organisation des travaux de Yaoundé, de par la parfaite tenue des assises, a plus que jamais encore, prouvé qu’il mérite la confiance de Chantal Biya la Première camerounaise, promotrice du Chracerh.

Aussi, les travaux de Yaoundé ont-ils porté sur les pathologies gynécologiques liées à la chirurgie endoscopique, le partage d’expériences et le transfert des technologies. Presqu’une semaine durant, Yaoundé a été la capitale du monde de la chirurgie endoscopique en gynécologie. Le Cameroun est ainsi devenu le tout premier pays d’Afrique centrale à accueillir un tel événement scientifique médical. Toute chose qui justifie le très haut patronage du chef de l’Etat Paul Biya, lequel a fait présider les travaux par son Premier ministre Philemon Yang. Et c’est en chœur que les progrès du Cameroun en Chirurgie endoscopique en gynécologie, ont été salués par les congressistes. Une branche médicale qui doit son envol au Cameroun, grâce à Chantal Biya, laquelle a permis à tout un pays, à tout un continent et à une toute une planète, d’avoir un homme, un médecin, un spécialiste, un savant et enseignant de grand couteau : le Prof. Jean Marie Kasia, patron du Chracerh, et président de la Société africaine de chirurgie endoscopique en gynécologie.

«Cette cérémonie présidée par le Premier ministre au nom du chef de l’Etat est un indicateur majeur de l’intérêt que le président Paul Biya et son épouse accordent au sujet qui nous réunit ce jour […] La présente rencontre devrait permettre aux scientifiques camerounais d’accéder à ces techniques nouvelles qui font des merveilles en préservant le corps des femmes, tout en étant une solution économique», a affirmé le Prof. Jean Marie Kasia dans son allocution, de circonstance. Et de renchérir sur l’importance des enjeux : «Ils sont à la fois de l’ordre du prestige pour notre pays qui accueille ces sommités, mais surtout scientifiques pour le flux de connaissances et de compétences, jamais égalé en une semaine ».

En effet, le conclave de Yaoundé était axé sur les problématiques ressortissant à l’infertilité, l’hystéroscopie opératoire, les adhérences pelviennes, la cancérologie, les fibromes, l’endométriose. Sujets somme toute importants pour une Afrique dont le taux de stérilité atteint 40% dans certaines zones. Une stérilité essentiellement attribuée aux cancers gynécologiques. Les gynécologues camerounais, africains, ont eu la chance de se former pendant cette semaine. Se voulant utiles, les travaux ont porté sur les standards internationaux en chirurgie endoscopique en gynécologie, mais ont aussi tenu compte des spécificités africaines.

Le rideau est tombé sur les assises du palais des congrès de Yaoundé, avec le projet d’un programme de formation qui devrait alors aboutir à l’érection à Yaoundé, d’un Centre international destiné à la formation des médecins en chirurgie endoscopique en gynécologie, histoire de se constituer un grand nombre d’experts en la matière.

Camer.be vous propose de belles images de ce congrès international de Yaoundé sur la chirurgie endoscopique en gynécologie.