Succession d'Hugo Broos : L'inertie plombe le recrutement du coach
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Plus d’un mois après la date butoir pour le dépôt des candidatures, les Camerounais attendent toujours que soit dévoilé le nom du futur entraîneur des Lions indomptables. A seulement un an du coup d’envoi de la Can 2019.

Plus d’un mois après la date limite de dépôt des candidatures pour le poste de sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun, une commission spécialisée en charge du dépouillement des 77 candidatures est à pied d’œuvre à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à Yaoundé. Objectif, rendre public dans les jours à venir, la short-liste d’entraîneurs, d’où sortira finalement le successeur du Belge Hugo Broos, champion d’Afrique 2017 avec le Cameroun, mais dont le contrat n’a pas été prorogé en février suite à la non qualification des Lions indomptables pour la Coupe du monde Russie 2018.

Selon des sources crédibles, la Fédération camerounaise de football ploie sous les candidatures d’entraîneurs étrangers. Des figures bien connues du football sont en lice. On parle du Galois John Toshack, de l’Italien Marco Simeone, du Nigérian Samson Siassia, du Portugais Carlos Queiroz, de l’Allemand Lothar Mathaüs, ainsi que des Français Raymond Domeneck, Didier Six, Philippe Troussier, Pierre Lechantre et Willy Sagnol, etc. Du beau monde qui prouve que qu’en dépit de leurs contre-performances, tant en éliminatoires du Mondial russe qu’à la Coupe des confédérations organisées également en Russie, les Lions indomptables ont toujours la cote sur le marché.

Les Camerounais ont toutefois raison de s’inquiéter. En effet, comment comprendre qu’à un an du coup d’envoi de la 32ème Coupe d’Afrique des nations, compétition au cours de laquelle ils seront amenés à défendre leur titre acquis de haute lutte en 2017 au Gabon face aux Pharaons d’Egypte, les Lions indomptables soient à ce jour sans staff technique. A l’exception du Camerounais Alexandre Belinga, appelé à jouer éternellement les roues de secours, l’équipe nationale sont à ce jour sans un véritable patron sur le banc de touche.

Craintes.

Plus grave, la Fecafoot semble avoir du mal à se retrouver entre des candidatures réelles envoyées ou déposées par certains entraîneurs, et les dossiers montés de toutes pièces par des agents de joueurs véreux, sans avoir au préalable requis l’accord de leurs clients. Interrogé sur la question, le secrétaire général de la fédération, Martin Etongeb préfère, comme d’habitude, jouer la carte du silence. Il dit carrément ne rien savoir. Il y a quelques mois, au cours d’une réunion préparatoire à la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2019, le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, reconnaissait dans son style théâtral habituel, que « le temps nous tient à la gorge ».

Un appel à plus d’ardeur au travail lancé à l’endroit, pas seulement des responsables en charge des chantiers des stades et autres infrastructures devant permettre un déroulement harmonieux de la Can Total 2019, mais aussi et surtout aux responsables fédéraux pas pressés de nommer un coach. Le nouveau coach aura forcément besoin de temps pour imprimer sa marque.

Difficile de croire qu’en l’espace d’un an, le prochain « sorcier blanc » puisse avoir suffisamment de temps pour bâtir une équipe capable de remporter la Can 2019. Aucune erreur ne sera permise au nouveau staff. La balle est désormais dans le camp de la Fecafoot.

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