Le duo Essimi Menye - Patrice Nouma derrière la cabale contre Laurent Esso
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L’ex argentier n’a jamais digéré sa mise à l’écart du gouvernement, et surtout ses ennuis judiciaires qu’il attribue à Laurent Esso…

Laurent Esso, ministre d’Etat en charge  de la Justice  est sous le feu de l’actualité depuis quelques semaines. Le très réputé hebdomadaire panafricain Jeune Afrique l’Intelligent a vu en lui le dauphin tout indiqué à qui Paul Biya s’apprête à laisser le pouvoir. Cette sortie médiatique a fait couler beaucoup d’encres dans les chaumières et les salons huppés de Yaoundé et autres chancelleries occidentales.   

D’aucun ont vu en cela, une carte des ennemis de Laurent Esso pour lui attirer quelques ennuis dans le sérail. Une autre opinion a vu en cette sortie de Jeune Afrique, une analyse assez claire, lucide et objective de l’après Biya. Alors qu’on en était encore là, un autre  fait pourtant anodin est encore venu remettre le ministre d’état sur la sellette. Sa présence à une cérémonie privée chez un magnat de la presse camerounaise à l’occasion du baptême des enfants.

Ce fut alors une belle occasion pour des pourfendeurs de ce magistrat hors hiérarchie de  l’affubler de tous les noms d’oiseaux et surtout de lui prêter des intentions pour les moins ubuesques. Et c’est une fois de plus un certain Patrice Nouma qui est monté au créneau. L’activiste n’est pas passé par quatre chemins pour dire que Laurent Esso a organisé « un conseil de ministre » au domicile du patron du groupe l’Anecdote.    

Ces accusations d’une gravité extrême qui même si elles ont laissé indifférent ce membre du gouvernement réputé pour sa réserve poussent  à s’interroger sur les raisons d’un tel acharnement  à la limite sauvage sur l’actuel ministre de justice Garde des sceaux. Une minutieuse enquête  dans  le milieu de la diaspora camerounaise en Europe, et aux Etats Unis, a révélé plusieurs faits : Le rejet des  méthodes de Nouma –Les Noumaneries selon un camerounais vivant en Belgique –. Ces méthodes sont faites de chantages, de diffamation, et surtout de désinformation. Les multiples clins d’œil que fait Patrice Nouma en direction des « prisonniers de luxe » sont une illustration parmi tant d’autres.

Essimi Menye à la manœuvre

Autre constat révélé par l’enquête, le célèbre activiste ne serait que le pion de certaines personnalités en mal de vengeance contre le régime Biya. Et le nom d’Essimi Menye revient sans cesse. Cet ex membre du gouvernement en fuite et sous le coup d’un mandat d’arrêt international serait alors l’un des principaux financiers de Patrice Nouma, -lui aussi déserteur de l’armée camerounaise- dans cette opération de lynchage du ministre d’Etat Laurent Esso. « Ils se voient régulièrement, aux Etats-Unis.

Vous devez savoir que l’ex argentier n’a jamais digéré sa mise à l’écart du gouvernement, et surtout ses ennuis judiciaires qu’il attribue à Laurent Esso. Et il aurait juré d’avoir aussi a peau de son ex collègue. Voilà pourquoi il finance Nouma » Soutient avec certitude un journaliste camerounais installé aux Etats-Unis. Sur le chemin de cette opération, l’on fouille, farfouille, cherche le moindre indice et élément pour « atteindre et salir Laurent Esso ».

Voilà pourquoi on va lui coller l’affaire de la dispute familiale des Muna, l’emprisonnement de certains pontes du régime (Abah Abah, Olanguena, Mendo Ze…), la gestion des actifs résiduels de l’ex Oncpb, Regifercam et Onpc…Dans cette opération, Nouma n’agirait pas seul, il aurait pour acolyte un autre moins pas moins controversé activiste de la diaspora un certain Ndzana Nseme. Et nos sources de prédire une intensification de ce lynchage dans les prochains jours. Selon celles-ci, Patrice Nouma ira fouiller dans les différents postes occupés ces dernières décennies par Laurent Esso, de la chancellerie de l’université de Yaoundé à la Justice en passant par le cabinet civil, le secrétariat général de la présidence de la République, la Santé publique, la Défense ou encore les Relations extérieures pour chercher « les scandales ».  Avec peu de chance de trouver grande chose.

« Patrice Nouma a demandé ce que Laurent Esso a fait pour la Justice camerounaise. Ça prouve effectivement qu’il n’est pas au parfum de l’actualité  judiciaire au Cameroun. Dans tous les cas, les praticiens du droit dans notre pays sont unanimes sur un fait. L’institution judiciaire au Cameroun s’est considérablement modernisée sous son ère.  Il sera bien  fastidieux de les énumérer. Je crois que ce gars-là n’a vraiment plus le temps de s’informer sur son pays d’origine   » Conclut un directeur dans les services centraux du Minjustice.

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