Hauts commis de l'Etat, universitaires : Le plus grand contingent
CAMEROUN :: SOCIETE

CAMEROUN :: Hauts commis de l'Etat, universitaires : Le plus grand contingent :: CAMEROON

Certains ont d’ailleurs pu se reconvertir dans d’autres domaines après avoir longtemps été au service du Cameroun.

Aboubakary  Abdoulaye,  René Ze  Nguelé,  Yaya  Mohaman Gabdo, Luc René Bell, Jean Marie  Mama,  Ibrahim  Mbombo  Njoya…  Qu’ont en commun ces personnalités qui vont siéger pour la plupart d’entre elles au Sénat dans le cadre de leur second mandat ? Ce sont des représentants de l’autorité traditionnelle. Dit simplement ainsi serait réducteur des  services  rendus  par  ceux-ci  à leur  pays,  le  Cameroun.  Car,  avant d’être  aujourd’hui  des  dépositaires de l’autorité traditionnelle, il s’agit, pour l’essentiel, d’anciens hauts com- mis  de l’Etat  ayant  occupé  de très hauts  postes  de  responsabilités.

Lorsqu’il est désigné sultan-roi des Bamoun en 1992, Ibrahim Mbombo Njoya,  diplomate  de  formation,  a déjà occupé de nombreux postes de responsabilités. Ambassadeur du Cameroun en Egypte, il aura également été à la tête de nombreux départements ministériels dont le ministère de l’Administration territoriale, l’ex-ministère  de  la  Jeunesse  et  des Sports… Pour sa part, l’administrateur civil Aboubakary Abdoulaye qui prend les rênes du lamidat de Rey-Bouba dans le département du Mayo-Rey à la mort de son père en 2006 est lui aussi passé par le gouvernement où il a été secrétaire d’Etat à l’Agriculture.

Que dire de René Ze Nguelé, titulaire d’un  diplôme  d’études  supérieures en géographie  obtenu en 1963 et actuel chef des Omvang dans le département du Haut-Nyong ? Il aura été à la tête d’une demi-dizaine de départements ministériels, au rang desquels  la  Communication  (où  il s’est  d’ailleurs  retrouvé  à  deux  reprises), la  Fonction  publique (deux fois également), l’Education nationale et  même  la  Jeunesse  et  Sports. 

« Flic  »  dans l’âme,  puisque  diplômé de  l’Ecole  nationale  supérieure  de Police  en  1972,  avant  d’opérer  un virage vers le commandement territorial après une formation à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature, Luc René Bell a été à la tête  de  nombreuses  provinces  de 1992 à 1997, avant de se voir confier la  délégation  générale  à  la  Sûreté nationale de 1997 à 2000. A côté de ces « têtes couronnées », dont la liste ici est loin d’être exhaustive, il y en a, à l’instar de celui qui vient  d’occuper  la  présidence  de cette  chambre  durant  la  première législature dont le parcours ne pourrait ne pas être signalé.

Marcel Niat  Njifenji, ingénieur des ponts et chaussées aura fait l’essentiel de sa carrière au sein de l’entreprise chargée de la production  et  de  la  distribution  de l’électricité jusqu’au poste de directeur général de la défunte Sonel. En septembre  1990, il fait  son  entrée au gouvernement en qualité de ministre  de  ministre  du  Plan  et  de l’Aménagement  du  territoire. 

Deux ans plus tard, il est vice-Premier ministre chargé des Mines, de l’Eau et de  l’Energie.  D’autres  membres  de cette  chambre  du  parlement  sont également  d’anciens  membres  du gouvernement. On peut citer ici, Benjamin Amama, Badel Ndanga Ndinga, Isabelle  Tokpanou,  Sylvestre  Naah Ondoua,  Dakolé  Daïssala,  Charles Salé,  Pascal  Anong  Adibimé,  David Etame Massoma…

A côté de ceux-ci, il  y  a  la  légion  des  universitaires. Fon  Doh  Ganyongah,  Paulette  Bisseck,  Honoré  Djomo  Kamga,  Jean Teingni Detio, Simon Onjwo Anja, Albert Mbida Mvondo .

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo