En effet, c’est ce 03 avril 2018, que le Conseil constitutionnel siège à 11 heures en sa salle d’audience du palais des congrès de Yaoundé, pour connaitre des recours soumis à son attention par le Social democratic front (Sdf) de John Fru Ndi, et l’Udc d’Adamou Ndam Njoya, après les élections sénatoriales du 25 mars dernier.

Comme annoncé, c’est ce mardi, qu’après sa victoire sur le Rdpc dans la région du Nord-Ouest, l que le Sdf qui a récemment perdu son contentieux pré- électoral face au parti de Paul Biya, saura si cette fois-ci, il réussira à lui ravir les sept sénateurs du Sud-Ouest, en faisant annuler le scrutin dans cette région. 

En effet, quelques jours après l’élection, le parti de la Balance a déposé un recours en annulation auprès de la Cour constitutionnelle, pour des irrégularités présumées. Approché par la presse hier lundi, Me Mbah Ndam l’un des avocats du Sdf, accuse le Rdpc de « transport d’électeurs pour le Sud –Ouest ». En clair, pour les Hommes de John Fru Ndi, à cause de l’insécurité, il n’ya pas eu élection sénatoriale dans la région du Sud-Ouest.

Pour ce qui est de l’Udc dont le recours porte sur l’annulation de l’élection dans la région de l’Ouest, Koumpit Adamou le candidat tête de liste de ce parti, tance « le secret du vote et celui du dépouillement ».

Les joutes oratoires s’annoncent donc très chaudes ce jour au palais des congrès de Yaoundé où devant la Cour constitutionnel, le Sdf qui est sûr de s’en sortir au moins avec six sénateurs dans le Nord-Ouest, tentera (avec des chances infimes), d’accroitre son capital.  De l’autre côté, l’Udc qui n’a aucun sénateur, espère déposséder le Rdpc à l’Ouest, et ce avant la proclamation des résultats définitifs qui eux devraient intervenir au plus tard le 09 avril 2018.