Cameroun: VERBATIM
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Si Atango n'avait pas tenté de s'enfuir, sans doute serait-il encore chez lui, entrain de vaquer à ses "nouvelles" occupations, en attendant toutes éventualites... 

Ce n'est pas par sentiment d'innocence, et peur d'être victime d'injustice, qu'il tentait ainsi de prendre la poudre d'escampette! Qu'il s'agisse de lui, ou d'autres proies potentielles de l'Epervier, la Justice finira par rendre son verdict. 

Ce verdict n"a rien a voir avec les gesticulations, et autres états d'ame, exprimés tant sur la toile, qu'a travers les colones d'organes de Presse. Cependant, nous devrions pouvoir chacun garder une liberte totale, pour soutenir ami, frère, mari, amant, etc... Mais il est important que par ailleurs, nous sachions retrouver les principes, et tenir ferme dessus, si nous voulons voir notre société changer. 

Dans la tourmente, il est normal que nous manifestions notre fidelite en soutenant l'ami, le frere, le mari,...l'amant..., mais sachons aussi condamner le vol, avec la plus extreme des fermetes! 
L'indignation exprimée, qui prend ici les allures d'une Justice populaire d'un autre genre, est la subsequence malheureuse mais inevitable, d'un sentiment general d'impunite, dont beneficient surtout les criminels a col blanc dans notre pays. Il est juste des evidences qui ne peuvent plus tromper l'oeil. Evidences dont Jules Koum Koum a fait un descriptif sommaire et partiel a l'epoque, avant de mourir dans les conditions que l'on sait. Il s'agirait en somme d'expliquer comment un individu, Fonctionnaire de son état; mais étudiant miserable vivant de la generosite d'autres étudiants 40 ans auparavant, peut avoit pu amasser dans des conditions legales, une telle fortune: un debat que l'application de l'art 66 aurait preserve des passions de la rue, pour le plus grand bien de la paix, et de notre cohésion sociale. Mais faute d'explications, la presomption de culpabilite restera a jamais-malheureusement- plus grande que celle d'innocence, dans l'esprit du commun des Camerounais. 

Nonobstant, y aurait-il misere plus grande que le vol? y aurait-il existence plus miserable que celle du voleur, obligé de vivre dans la crainte permanente du moment ou finira par se declencher la machine judiciaire? telle est la question que j'invite les uns et les autres a se poser, avant de porter des jugements sur celles et ceux qui expriment leur malaise, à tort ou à raison!!!

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