CRIME sexuel : La justice libère un présumé violeur
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Il a été élargi par le juge d’instruction chargé de cette affaire, alors même qu'il était passé aux aveux complets à l’enquête préliminaire, et que la jeune fille de 13 ans avait reconnu avoir eu plusieurs rapports sexuels avec lui. Des associations de défense des droits de l'enfant saisissent le ministre de la Justice et menacent de manifester si justice n’est pas rendue. L'affaire vient de se déporter à la chancellerie.

L’association ‘’Enfants du monde-Cameroun'' vient de saisir le ministre de la justice, garde des sceaux, au sujet de la libération d'un présumé abuseur sexuel d’enfant par les instances judiciaires de la ville de Kribi le 9 mars dernier. « Nous avons été scandalisés de constater qu'à Kribi, un homme de 34 ans ayant entretenu de violences sexuels constants sur une fillette de 13 ans a été mis en liberté par un juge d’instruction.

C'est pourquoi nous vous saisissons, vous qui êtes le garant de la Justice au Cameroun, afin que justice soit rendue à cette jeune fille à peine pubère », écrit le secrétaire général de cette association de défense des droits de l'enfant au ministre de la Justice dans une correspondance datée du 21 mars dernier et dont Le Messager a pu avoir copie. « Cela est impensable dans un État de droit que des intérêts purement égoïstes corolaires de la corruption puissent prévaloir au détriment de l’intérêt supérieur de l'enfant.

Que sont devenus les valeurs sociales fondamentales et les valeurs traditionnelles qui veulent qu’un enfant soit un bien précieux qui appartienne non seulement à une famille mais à la communauté toute entière, à qui incombe la responsabilité de l’élever, l’orienter, l’éduquer, le modeler pour en faire un être mature et accompli ? », s'interroge André Ngon qui poursuit en pensant : « l'acte du tribunal de Kribi est aussi odieux que l'acte du nommé Tamdje Djiakou Georges qui a abusé et, la petite Vanelle..

Ce qui peut traumatiser l’enfant à vie par la perte précoce de la virginité, les saignements, les fistules vaginales, l’irritation vaginale, les rapports sexuels douloureux, les douleurs pelviennes chroniques, les infections urinaires, et bien d’autres. Les rapports sexuels imposés à un jeune âge réduisent la maitrise de la sexualité chez la victime, d’où son exposition aux maladies sexuellement transmissibles.

Cela peut aussi être source de troubles du sommeil, des syndromes de dépression, du syndrome de stress post traumatique, des plaintes somatiques, de la consommation de tabac et des troubles de comportement courants, des comportements agressifs, la kleptomanie et des difficultés scolaires, des suicides et tentatives de suicides ».

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