Francis Ngannou : Le chargeur de Mboppi devenu star
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Le Champion de Mixed martial Arts vivant aux Etats-unis était pour la première fois face à la presse locale vendredi à Douala.

Francis Ngannou. Mixed Martial Arts (MMA). Ultimate Fighting Championship (UFC). Le nom de ce compatriote de 31 ans, beaucoup de Camerounais l’ont entendu pour la première fois en janvier 2018 alors qu’il tentait de conquérir la ceinture mondiale UFC des poids-lourds contre l’Américain Stipe Miocic. Occasion de se pencher sur le sport pratiqué par Ngannou, le MMA, et de s’intéresser à l’UFC, l’organisation américaine d’arts martiaux mixtes dans laquelle le natif de Batié, département des Hauts-Plateaux (région de l’Ouest), évolue.

L’UFC  actuellement reconnue comme la plus importante ligue mondiale de cette discipline. Et même si le 20 janvier à Boston, Francis Ngannou n’a pas remporté le match, il a frappé les esprits au Cameroun. Son pays natal où il a atterri six jours après le combat. Mais comme il le dit lui-même, « à ce moment-là, avec ma déception, je n’étais pas en état d’accorder des interviews. » Une situation à laquelle il a remédié ce 2 mars à Douala, lors d’une conférence de presse.

« Il était primordial pour moi de communiquer avec les miens », a expliqué le combattant. Occasion d’en savoir un peu plus sur le parcours du colosse d’1m93, surnommé « The Predator » à l’UFC. En résumé, son abandon précoce de l’école faute de moyens, son passé de chargeur de ballots au marché Mboppi, son aventure de moto-taximan avec son engin vendu alors qu’il avait 22 ans afin de poursuivre son rêve : être boxeur. Inspiré par celui qu’il considère comme le pugiliste le plus technique de l’histoire du noble art : Mike Tyson.

Avec l’argent, le jeune Francis achète le matériel et l’équipement de boxe, s’ins- crit dans une salle, mais l’encadrement n’étant pas au rendez-vous, il prend la route  de l’immigration  clandestine. C’était il y a six ans. Une expérience qu’il ne recommande à personne. En France, il commence effectivement par le noble art, mais est redirigé dans les arts martiaux mixtes, domaine qui prend de l’ampleur. Après quelques combats, direction les Etats-Unis.  

Et « The Predator » n’est pas peu fier de son parcours et de son ascension fulgurante à l’UFC où, en seulement deux ans, il a atteint la place de n°1 au classement –  en décembre 2017.

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