Cameroun, Rentrée parlementaire : Que peuvent nos députés et sénateurs dans la résolution de la crise anglophone ?
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Pour les uns, ce sont des caisses de resonance du pouvoir et pour les autres des alibis democratiques. Sur le terrain de l’action, un sous prefet porté disparu et des attaques meurtrieres. C’est dans cette atmosphere que nos députés et senateurs reprennent du service ce jour.

Une session peu ordinaire aux enjeux multiples.

C’est une session peu ordinaire qui demarre ce jour à la fois pour les députés à l’assemblée que pour les senateurs. Pour CT, « Les regards restent focalisés sur l’événement de mardi prochain au Palais des Congrès de Yaoundé. C’est en effet ici que va se tenir la première session du Congrès du parlement camerounais. Cette grande première, qui se déroulera selon les dispositions de l’alinéa 4 de l’article 51 de la Constitution, va recevoir le serment des membres du Conseil constitutionnel nommés par le président de la République le 7 février 2018. Et comme le veulent les usages en la matière, c’est le bureau de l’Assemblée nationale qui va conduire ces débats » Bien plus et pour les sénateurs, il faut relever que cette session sera la dernière du premier mandat de cette chambre qui est opérationnelle depuis 2013. Celle-ci doit en effet être renouvelée le 25 mars prochain dans le cadre des secondes élections sénatoriales de l’histoire de notre pays. L’anxiété s’est donc emparée des membres de la haute chambre.

Quelle est la capacité de « nuisance » de nos députés et sénateurs ?

Au demeurant et c’est une lapalissade, si comme le souligne CT « les travaux de cette session vont connaître leur calendrier habituel, à savoir l’élection du bureau définitif de la chambre, l’examen des projets de loi soumis par le gouvernement et même des propositions de loi qui pourraient venir des parlementaires, le contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions orales ou écrites, ce qui pourrait apparaître aux yeux de certains observateurs comme de la routine », que faut-il attendre de la représentation nationale ? Au moment ou la Cameroun traverse une période trouble de son histoire avec notamment l’enlèvement du sous préfet de Batibo dans le Nord-ouest, l’insécurité quasi permanente dans cette région du fait des attaques sécessionnistes ? Des questions et bien d’autres qui interpellent nos députés et sénateurs. Il ne serait pas superflus de souligner ici la toute récente sortie médiatique de chief Mukete, doyen d’âge de la haute chambre qui a interpellé le président de la République Paul Biya sur la gestion de la question anglophone, aussi bien que la bruyante sortie du sdf, principal parti de l’opposition à l’hémicycle de Ngoa-ekelle au sujet de la même crise dite anglophone. On le voit bien, c’est un rendez-vous que la représentation nationale prend avec l’histoire ce jour. Aussi et au demeurant, que peut on attendre de nos députés et sénateurs dans la décrispation de l’atmosphère socio politique ? Quelle est leur capacité de nuisance ? ... Just wait and see.

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