Normalisation à  la Fécafoot : La suite du programme
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En attendant l’élection d’un nouvel exécutif, la Fifa donne six mois de plus pour gérer les affaires courantes et s’assurer que la loi des Sports sera modifiée.  

Les  émissaires  de  la  Fédération  internationale  de football associations (Fifa) ont été clairs, mardi dernier à Yaoundé. Avant le démarrage du processus électoral à la Fédération camerounaise  de  football,  deux préalables  doivent  être  réunis  : l’audit des comptes et la modification de la loi N°2011/018 du 15 juillet 2011 relative à l'organisation et  à  la  promotion  des  activités physiques et sportives. Pour cela, ils ont prorogé le mandat du comité de  normalisation  de  la  Fecafoot jusqu’au 31 août 2018.

Les textes envoyés à la Fifa étant prêts depuis un mois, et amendés par cette instance faîtière, les lignes pourraient bouger bien avant cette date butoir.  Si les responsables venus annoncer la  prorogation,  Veron  Mosengo Omba, directeur Fifa du développement des régions Afrique et Caraïbes et Luc Nicola, manager Fifa des  associations  membres,  ont quitté  Yaoundé  dans  la  nuit  de mardi, ce n’est pas le cas des deux auditeurs qui passeront 10 jours à la Fécafoot afin  faire la lumière sur tous les financements alloués au  Cameroun  dans  le  cadre  des programmes et des projets de 2014 à  2017.  

Il  s’agit  notamment  du  Programme d’assistance financière, une  aide  annuelle  qui  s’élève  à 250.000 $ (soit près de 125 millions de F). Sur 4 ans, soit un total de 500 millions de F. Un financement  qui  a  souvent  des  orientations de gestion en ce qui concerne notamment le développement du football féminin, et celui du football jeunes.  Il y a également les programmes de formation dont nous n’avons pas pu avoir le  montant.

Ce volet est relatif à tous les stages organisés par la Direction technique nationale de football. Pour ce qui est de la modification de la loi N°2011/018, la Fifa, par le biais de son secrétaire général, Fatma  Samoura  a  écrit,  en  date du 30 octobre 2017, au ministre des Sports et de l’Education physique, Bidoung Mkpatt pour attirer son  attention  sur    «la  question spécifique des prérogatives de la Chambre de conciliation et d’arbitrage  (Cca)  du  Comité  national olympique et sportif du Cameroun. Ladite  loi lui permet  en l’état  de prendre  des  décisions  contraignantes sur requête d’une seule partie et ceci est une raison centrale  des  problèmes  auxquels  la Fecafoot a fait face pendant trop longtemps ».
 
En effet, cette loi permet à la Cca de prendre des décisions unilatérales sans le consentement préalable de toutes les parties concernées. Une disposition  qui est  incompatible  avec  l’obligation  que la Fifa impose à ses associations membres  de  gérer  leurs  affaires de  façon  indépendante  et  sans l’influence indue d’aucun tiers. La Fifa  avait  déjà  attiré  l’attention de  la  normalisation,  sous  Joseph Owona,  sur  les  «  risques  »  de cette loi le 20 mars 2015. Pour la fédération internationale, «une révision de la loi dans ce sens s’impose  avant  l’adoption  des  nouveaux statuts de la Fecafoot afin d’éviter le risque d’une répétition des  impasses  juridiques  qui  ont immobilisé  la  Fecafoot  par  le passé» .

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