Le cas Hugo Broos
CAMEROUN :: SPORT

Cameroun :: Le Cas Hugo Broos :: Cameroon

Alors que la Fecafoot a clairement affiché son intention de ne pas renouveler son contrat, la situation du technicien belge continue à alimenter les rumeurs. Partira, partira pas ?

Le 4 décembre 2017, le Comité de  normalisation  de  la  FECAFOOT avait  à  l’unanimité de ses  cinq  membres décidé  de «mettre fin au contrat de travail de Monsieur Hugo Broos à compter de l’expiration de la période de préavis contractuel de 30 jours dès signature de la présente décision,  conformément  aux dispositions  de l’article  9  du  contrat N°2016/003/MINSEP/CAB du 09 février 2016».  

Le bail du technicien belge sur le  banc  de  touche  des Lions Indomptables avait été signé le 9 février 2016 pour une période de deux ans renouvelable. Il courait donc jusqu’au 9 février  2018. Ce délai étant désormais dépassé, le technicien  belge  n’est  plus,  sur  le plan  légal,  l’entraineur  de l’équipe  nationale,  à  moins d’un revirement spectaculaire. Entre autres raisons évoquées pour justifier le non-renouvellement de son contrat, figuraient en bonne place la non-qualification du Cameroun à la Coupe  du  monde  Russie 2018,  l’absence  d’une  résidence permanente au Cameroun et certaines déclarations à l’emporte-pièce ayant porté préjudice à l'image de marque du Cameroun.   

Les résolutions du Comité de normalisation prises lors de la session du 4 décembre dernier ne  seraient qu’un avis  transmis au gouvernement par l'entremise du Minsep. La proposition a-t-elle été validée ? En l’absence  de toute  confirmation officielle, nul ne peut l’affirmer avec certitude, « Si par principe, le recrutement ou le renvoi  d’un entraineur-sélectionneur relève de la Fédération qui est son principal employeur,  dans  la  réalité,  les choses  sont plus complexes, car il ne faut pas perdre de vue que la tutelle administrative a aussi  un droit de regard », relève un observateur.   Or, depuis que la résolution du Comité  de  normalisation  de  la Fecafoot  a  été  rendue  publique, on  attend  toujours qu’elle soit entérinée au moins à trois niveaux.

D’abord à travers une notification officielle adressée à l’intéressé (ce qu’il conteste jusqu’ici), en vue de valider  une  cessation  d’activité sans équivoque. Ensuite à travers une confirmation officielle par le ministère de tutelle. Si du côté de la FECAFOOT,  l’affaire  semble  avoir été  définitivement  réglée, tous les regards sont tournés vers des instances plus qualifiées pour avoir le fin mot. Enfin, la réserve inhabituelle observée des derniers temps par le  principal concerné ne donne pas plus de lisibilité à un dossier apparemment clos mais qui semble renfermer encore beaucoup de zones d’ombre .

Lire aussi dans la rubrique SPORT

Les + récents

partenaire

canal de vie

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo